Le centre hospitalier universitaire Sylvanus Olympio de Lomé, (CHU SO), le plus grand établissement public de santé du Togo ne dispose pas depuis quelques mois de scanner fonctionnel. Une triste situation qui complique la vie aux patients obligés d’effectuer leur examen au CHU campus qui ne dispose pas non plus de service de réanimation. Mais une solution est à l’horizon.
Selon les informations, l’Etat a fait le choix du partenariat public-privé. Pour le CHU SO, le processus d’appel d’offre visant à sélectionner un prestataire privé est en phase de contrôle à la direction nationale de contrôle des marchés publics. Le privé choisi à la fin du processus aura la charge d’acquérir, d’installer et d’assurer la maintenance du scanner de l’hôpital.
« Dans le temps, le scanner disponible était une propriété du CHU SO à 100%. Et en cas de panne, le processus de maintenance est long surtout qu’il faut passer par un marché public. Donc pour faire simple, on s’est engagé dans une démarche de partenariat public-privé pour l’acquisition, l’installation et la maintenance », explique à 24heureinfo.com, une source proche du dossier.
Avec le PPP, le CHU SO n’aura plus à suivre une procédure longue pour une maintenance en cas de panne, puisque cette charge revient aussi au prestataire privé. « L’avantage de faire ainsi est que le plus longtemps possible que l’équipement sera non fonctionnel, c’est lui le privé qui perd donc il n’a aucun intérêt à trainer », soutient-on.
Le même process est en cours pour les autres hôpitaux publics du pays pour assurer un meilleur service aux togolais qui ont droit à la santé.
Lire aussi-Togo : le CHU SO retrouve la pleine confiance des donateurs
Utilisé pour la prise en charge de différentes pathologies, l’examen au scanner s’applique à l’exploration du cerveau, de l’abdomen, de la cage thoracique ou encore des os dans le but de déceler diverses anomalies : hémorragie, tumeurs, kystes, infections, ganglions…
Lire aussi-CHU SO : le PNUD rénove et équipe le service des urgences chirurgicales
Pour ce qui concerne le service de réanimation au CHU Campus, le ministère chargé de la santé a aussi une solution. Une salle serait en cours d’être dégagée en vue de l’installation des équipements et l’affectation du personnel.
