Les frontières togolaises Sanvee Condji (Togo-Bénin) et Kodjoviakopé (Togo-Ghana) ont reçu les 6 et 7 juillet 2021, la visite d’une délégation d’experts de l’Organisation du corridor Abidjan-Lagos (OCAL) et de l’Organisation ouest africaine de la santé (OOAS) en supervision du projet « réduire la propagation transfrontalière du COVID-19 dans la région de la CEDEAO ». Elle a consisté à des échanges avec les équipes sanitaires déployées par les autorités à ces points d’entrées, des visites de locaux et le suivi du déroulement de la riposte.
Composée de Nanlop Ogbureke, Senior Special Adviser du directeur général de l’OOAS, de Dr Sedjro Catrayé, gestionnaire des incidents au Centre Régional de Surveillance et de Contrôle des Maladies (CRSCM), et de Dr Abdel-Aziz Fagbemi, responsable de programme à l’Organisation du corridor Abidjan-Lagos. (OCAL), la mission vise à s’assurer de la bonne exécution du projet sur le terrain.
Aux frontières togolaises, les experts se sont réjouis de la bonne exécution et de la meilleure organisation des équipes positionnées aux frontières visitées.
« L’OCAL a ajouté depuis quatre ans à ses activités classiques la prévention des épidémies. C’est dans ce cadre qu’a été lancé le présent projet transfrontalier Covid-19 avec l’appui de nos partenaires pour nous préparer à renforcer les capacités des frontières et la collecte des données à travers la mise en place d’un système de traçage contact en prélude à la réouverture des frontières terrestres », a souligné Idrissa Koné, Secrétaire Exécutif de l’organisation du Corridor Abidjan-Lagos.
Financé par la coopération Allemande, GIZ dont les coûts ne sont pas révélés le projet « Réduire la propagation transfrontalière du COVID-19 dans la région de la CEDEAO » vise le renforcement de la surveillance et la gestion des cas de COVID-19 au niveau de la frontière le long du corridor Abidjan-Lagos.
Précisément, il doit aider les pays à améliorer les connaissances des agents frontaliers, des entreprises de transport et des communautés frontalières sur la COVID-19, mettre en œuvre un système de suivi électronique pour aider à retrouver les cas contacts de personnes infectées par COVID-19 qui ont traversé les frontières du corridor.
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Et, depuis son lancement, plusieurs activités ont été réalisées notamment la formation des opérateurs de saisie de données, des agents frontaliers, des chefs communautaires et religieux, des mobilisateurs sur la COVID-19, la collecte de données sur les voyageurs et l’examen des procédures opérationnelles normalisées.
Notons que le corridor Abidjan-Lagos couvre cinq pays d’Afrique de l’Ouest : la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Togo, le Bénin et le Nigéria et les activités sont principalement menées à la frontière et dans les villes frontalières le long du corridor.