Mardi 14 février 2023 s’est tenu à Lomé, le dialogue national sur l’élaboration de la demande de financement du fonds mondial de lutte contre le Sida, la Tuberculose et le Paludisme. L’allocation annoncée pour le pays au titre de la période de 2024-2026 est de près de 74 milliards de francs CFA soit une augmentation de 14%.
« Le dialogue national que nous venons de lancer ce jour devra permettre une participation inclusive et dans la transparence avec tous les acteurs en vue d’élaborer une demande qui sera soumise au Fonds mondial le 29 mai prochain. C’est un long processus qui vient d’être enclenché », a déclaré Dr Pignandi Ankou, secrétaire permanent de la coordination nationale des projets financés par le Fonds mondial (CCM).
En effet, la demande de financement qui sera adressée au Fonds mondial comprend sept étapes. Notamment, le renforcement des plans stratégiques nationaux, l’alignement du processus du Fonds mondial sur le dialogue national permanent entre les parties prenantes, l’élaboration et la présentation de la note conceptuelle, l’examen indépendant des notes conceptuelles par le comité technique d’examen des propositions (TRP), la détermination ou l’approbation des plafonds budgétaires par le comité d’approbation des subventions, l’élaboration des subventions, et, l’approbation des subventions par le conseil d’administration du Fonds mondial.
Les fonds qui seront demandés serviront à intensifier la lutte contre le VIH/SIDA, la tuberculose, le paludisme et la mise en place des systèmes résistants et pérennes en matière de la santé.
« Les perspectives de lutte contre le VIH, la tuberculose et le paludisme dans notre pays, nécessitent une mobilisation optimale de toutes les parties prenantes et une synergie d’action », a déclaré la présidente de la CCM, Zouréhatou Kassah–Traoré en présence du ministre de la santé, professeur Moustafa Mijiyawa.
Au Togo, la lutte contre le VIH/SIDA, la tuberculose et le paludisme fait partie des chantiers prioritaires du gouvernement « en vue de construire un Togo où personne ne saurait être laissé pour compte s’agissant de l’accès à des services de santé préventifs et curatifs de qualité, sans aucune forme d’exclusion ».
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