Le viol et l’harcèlement des femmes agents de santé sur leur lieu de travail sont une réalité. La confirmation vient du secrétaire général du Syndicat National des Praticiens Hospitaliers du Togo (SYNPHOT), Dr Gilbert Tsolenyanu qui s’est exprimé sur son compte Twitter.
Par sa sortie sur le réseau social, Dr Tsolenyanu souligne rompre le silence sur ce « mal qui ronge le système de santé » togolais.
« Nous avons reçu plusieurs plaintes et leur recrudescence m’amène à briser le silence », écrit le particien de la santé qui poursuit « des étudiantes en médecine, élèves infirmières, sages-femmes et femmes agents de santé se plaignent de harcèlement et de violence. Certaines disent qu’elles ont même été violées… Pour briser le silence, libérer la parole et protéger les femmes qui s’engagent dans le secteur de la santé », conclut le syndicaliste.
Ira-t-il loin après cette dénonciation qui vise à prendre justement conscience? L’avenir nous le dira.
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Un mal ronge notre système de santé.@DogbeVictoire,@GouvTg. Nous avons reçu plusieurs plaintes et leur recrudescence m'amène à @briserlesilence. Des étudiantes en médecine, élèves infirmières, sages femmes et femmes agents de santé se plaignent de harcèlement et de violence
— Dr Gilbert S. TSOLENYANU (@DrGilbertTsol) February 8, 2022