Au Togo, la lutte contre la vente et la consommation de la drogue passe par la prévention et la répression. Grâce à un cadre juridique contraignant, le pays se donne tous les moyens pour décourager ceux qui s’adonnent à ces produits toxiques sous toutes ses formes.
« La détention, l’achat, la consommation, la culture des plantes et des substances classées stupéfiants ou psychotropes (cannabis, ecstasy, les apoïdes, la cocaïne, les amphétamines, etc.) sont interdits et punis par les articles 93, 97, 111, et 112 de la loi n°98-008 du 18 mars 1998 et les articles 266 et 267 du nouveau code pénal », indique le ministre de la sécurité et de la protection Yark Damehane dans un communiqué.
Et, l’incitation et la provocation par n’importe quel moyen constituent quant à elles des infractions punies par les articles 100,101,102,105,106,108 et suivants de la loi du 18 mars 1998 portant contrôle des drogues et l’article 255 du nouveau code pénal.
La sentence est encore plus élevée s’il s’agit des mineurs. C’est ainsi que la possession et la fourniture des inhalants chimiques et toxiques aux mineurs sont punies au même titre que la vente et la consommation de chicha.
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Pour le gouvernement, les problèmes de drogue continuent de susciter de réelles inquiétudes, à cause des récents développements dans son trafic, ainsi qu’à travers la diversité des produits psychotropes apparus sur les marchés illégaux. Les drogues continuent de traverser les frontières, les aéroports, les ports et circulent au sein des populations et établissements scolaires.
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