Aflao Gakli et Sagbado dans la banlieue Nord de Lomé ont servi jeudi 18 avril de point de départ pour une série de rencontres d’échange, de sensibilisation et de formation des jeunes de la capitale sur les fondamentaux et les valeurs citoyennes, civiques, la préservation de la paix par la culture de la non-violence puis les jeunes dans la mise en œuvre du Plan national de développement (PND, 2018-2022). Dans le Grand Lomé, un total de 4500 jeunes sera touché à travers 20 séances. L’initiative est à mettre à l’actif des mouvements des jeunes pour la non-violence, qui pour la circonstance ont sollicité une dizaine d’experts et spécialistes communicateurs en la matière.
« Nous avons été sollicités entant que communicateurs sur ces thématiques et nous félicitons les organisateurs, parce que ce sont des sujets de l’heure, la paix, la sécurité, le Plan national de développement », a confié l’honorable Katanga Poro-Tcha, l’un des communicateurs. Dans son développement, il a appelé les jeunes à maintenir la paix et la sécurité sans lesquelles, «on ne peut rien faire en matière de développement ».
Sur le PND, il a précisé aux jeunes qu’il est un « outil de lutte contre la pauvreté » et tous les citoyens sans discrimination de religions, de races, d’origine ou d’obédience politique doivent contribuer pour sa réussite et la première contribution reste la préservation de la paix.
Le député a loué l’initiative estimant qu’elle permettra aux jeunes de mieux connaître le PND lancé par le Chef de l’Etat début mars à Lomé. » Cette formation est une occasion idéale pour les former sur le contenu de ce Plan et leur contribution», a-t-il relevé.
A travers des communications, les premières vagues de jeunes ont été briefé sur les trois axes du PND surtout les axes 2 et 3 qui donnent une place importante au secteur agricole et à l’inclusion financière. Il leur a été souligné qu’avec la transformation de l’agriculture et la création des pôles de transformation agricole, ce sont eux, jeunes qui auront des opportunités d’emplois. D’ici 2022, 500 000 seront créés.
Les participants ont également été informés sur les mécanismes de financement mis en place par l’Etat pour les accompagner dans la création des entreprises. « La fonction publique est saturée et ne peut pas engager tous les jeunes qui sortent des écoles, voilà pourquoi le gouvernement encourage les initiatives entrepreneuriales », a déclaré l’une des communicateurs.
Gnatse Kodjo, également communicateur a précisé que la rencontre avec les jeunes leur offre une occasion de passer des messages importants devant garantir la paix dans le pays à la jeunesse. « Nous les avons aussi invités à respecter les feux tricolores, les lois, les biens publics, les institutions et s’engager
à participer au développement du pays dans un climat de paix surtout indispensable pour la mise en œuvre du PND », a-t-il dit.
Du côté des responsables des associations et mouvements à l’origine des sessions, c’est une belle opportunité pour eux d’apprendre et d’aller passer les messages reçus autour d’eux. « Nous avons crée des mouvements qui regroupent des centaines de jeunes et ces sessions de formation doivent nous permettre de les sensibiliser sur la culture de la non-violence et la préservation de la paix pour aider le Chef de l’Etat dans sa politique d’apaisement et de relance économique du pays », a déclaré le président du mouvement non violence d’Afla Gakli, Bamok Yendougou.
La finalité de la démarche est de faire de ces jeunes, les acteurs de développement du Togo et surtout dans la mise en œuvre du PND.
