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A Lomé, 7 pays de la sous-région planifient le déploiement des forces aux frontières communes

Le 22 février dernier, les chefs d’Etat du Togo,  Burkina- Faso,  Bénin,  Ghana et  le  Vice-président de la Côte d’Ivoire  ont   pris part à un mini-sommet à Accra   sur la lutte contre le terrorisme dans la région ouest-africaine.  Lors de cette réunion, ils  avaient recommandé le déploiement simultané  des forces de défense et de sécurité    tout au long des frontières communes.  Pour concrétiser cette volonté des  dirigeants,  les Chefs des  services de renseignement   des forces de sécurité et de défense   de ces pays, auxquels s’ajoutent le Niger et le Mali planchent depuis  jeudi à Lomé sur la planification de ce  déploiement.  

L’objectif  recherché est d’adopter une   dynamique collective dans la lutte contre le terrorisme, la criminalité et le  grand banditisme.  « Si on va en rang dispersé ou on va seul,  on ne pourra pas vraiment du tout  combattre le terrorisme et ses fléaux donc il est  tout à fait normal aujourd’hui que nous conjuguons  les efforts pour essayer d’arriver à bout   de ce phénomène.  D’ailleurs, le fait d’être ensemble constitue déjà une avancée parce qu’il facilitera les échanges d’information entre les services  parce que le terrorisme ne se prépare  pas en  seul  point’, a  expliqué le Chef de la délégation Malienne.

Lors de cette rencontre de Lomé, les échanges  permettront d’aller vite  vers  l’adoption consensuelle du déploiement des forces   de  chaque pays aux frontières communes.    Les pays présents  auront à faire le point sur le volet planification du dispositif au niveau national.

Dans son mot d’ouverture, le ministre  togolais de la sécurité et de la protection civile,  le général Yark Damehane  a  insisté sur l’importance   et la nécessité de tels dispositifs aux frontières communes. « Le Togo s’est pleinement inscrit dans cet esprit et a procédé  au déploiement de ses forces  sur sa portion Nord avec le  Burkina Faso.  Ces déploiements nous ont déjà permis d’opérer une quarantaine d’interpellations  dont une vingtaine était recherchée  par le Burkina Faso », a-t-il déclaré.

La rencontre  qui prend fin demain vendredi permettra aussi aux chefs des renseignements de faire le point sur les différentes opérations communes menées  ces derniers temps.

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