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Le FMI accorde 34,6 millions US au Togo et recommande une privatisation réussie de l’UTB et BTCI

Le Fonds monétaire international (FMI)  a approuvé  vendredi  25 octobre 2019, un nouveau décaissement de 34,6 millions de dollars américains pour le Togo, dans le cadre  du mécanisme de la facilité élargie de crédit (FEC) officialisée en mai 2017. Ce cinquième décaissement est un encouragement de l’Institution aux autorités togolaises, engagées à  réduire considérablement le déficit budgétaire global afin de consolider la stabilité macroéconomique et de promouvoir une croissance durable et inclusive.  Le FMI annonce pour le Togo, également,  une croissance économique de  5,3% en 2019 et, qui, devrait osciller autour de 5½% à moyen terme.

FEC  satisfaisante

Tel est l’avis de l’Institution. «La performance du Togo dans le programme soutenu par la FEC a été globalement satisfaisante. La reprise économique semble s’installer, les réformes structurelles progressent et l’assainissement budgétaire se poursuit, a déclaré  Mitsuhiro Furusawa, Directeur général adjoint et président par intérim du Conseil d’administration. Néanmoins, l’environnement économique mondial, les conditions de sécurité régionales et l’impact potentiel du cycle électoral sur l’activité économique nationale présentent des risques ».

Toutefois, M. Mitsuhiro Furusawa salue la détermination des autorités togolaises « à poursuivre l’assainissement budgétaire et à réduire la dette ». 

Les recommandations de l’institution

En approuvant cet avant-dernier décaissement dans le cadre du programme FEC, le FMI a formulé plusieurs recommandations notamment, la poursuite des efforts de mobilisation des recettes, la priorisation des dépenses et l’atténuation de la sous-performance persistante des dépenses sociales visant à renforcer l’inclusion économique et à réduire la pauvreté. 

 «Il est important de remédier aux faiblesses des deux banques publiques (Union togolaise des banques UTB, et la banque togolaise pour le  commerce et l’industrie BTCI,ndlr) de manière transparente. Une privatisation réussie de ces deux banques permettrait de préserver la stabilité financière et de minimiser les coûts pour le budget de l’État », a soutenu M. Furusawa, pour qui, les développements plus généraux du secteur financier doivent également être surveillés et des mesures correctives doivent être prises, le cas échéant, notamment en ce qui concerne le nombre élevé de prêts non productifs.

LAISSER UN AVIS

Les réformes structurelles en matière de politique fiscale, d’administration des recettes et de gestion des dépenses publiques progressent, s’est-il ensuite félicité estimant que des progrès importants ont également été accomplis dans l’amélioration de l’environnement des entreprises, qui devrait stimuler les investissements privés nationaux et étrangers. Le Togo, a en ce sens continué les réformes,  confirmé dans le rapport Doing Bussiness publié cette semaine, dans lequel le pays a progressé de quarante points, en se hissant à la première place africain des pays réformateurs et à la  troisième mondiale.

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