C’est ce qu’indique la dernière enquête publiée par Afrobaromètre : 69% des togolais ne font « pas du tout » ou font « juste un peu » confiance aux partis politiques de l’opposition entre 2012 et 2021. 76 % sur la même période vouent une très faible confiance à la même opposition.
Suivant les régions administratives, ils sont 77% dans la Maritime, 73% dans les Savanes, 65% dans la Centrale ou encore 69% dans les Plateaux à ne pas faire confiance aux partis politiques de l’opposition en quête de l’alternance politique. Les jeunes (61%) et les citoyens qui ont fait des études post-secondaires (61%) sont les plus méfiants.
Les personnes enquêtées pointent également le défaut de programme ou projet de société solide présenté par l’opposition togolaise. Dans cet ordre, 61% des togolais pensent que l’opposition présente une vision alternative alors que 32% expriment leur désaccord.
Ce tableau sombre renvoie à une adhésion massive à la politique de développement du Président de la République Faure Gnassingbé, également président du parti présidentiel UNIR (Union pour la République) et aux réformes annoncées et engagées surtout la mise en œuvre de la feuille de route gouvernementale 2020-2025.
Il vient confirmer ce que le président des sages Unir, Charles Kondi Agba affirmait le 14 avril dernier à l’occasion des dix ans d’existence de Unir de n’avoir pas devant eux, une « opposition constructive ». Des propos qui ont suscité de tollé mais que des citoyens interrogés par Afrobaromètre viennent corroborer.
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