Lundi 21 janvier 2020, l’opposant Jean-Pierre Fabre a saisi la Cour Constitutionnelle sur une demande d’annulation de la candidature du président sortant, Faure Gnassingbé en se fondant sur l’article 59 de la constitution révisée le 8 mai 2019. Aussi, le candidat confirmé par la même Cour réclame la démission de deux de ses membres. « C’est là le paradoxe », s’est exclamé mardi le secrétaire exécutif du parti présidentiel, Union pour la République (UNIR) interrogé par 24heureinfo.com. Pour Atcholi Aklesso, « c’est ridicule » la requête du leader de l’ANC, parce qu’elle ne repose sur aucun fondement. « Je pense qu’il faut arrêter de mentir le peuple, rappelle-t-il à Fabre, qu’il qualifie ensuite « d’ inconséquent avec lui-même ».
« M. Jean-Pierre fait recours contre la candidature du président de la République, et en même temps, il attaque la Cour Constitutionnelle devant laquelle il dépose son recours », s’étonne le secrétaire exécutif de UNIR.
« Les décisions de la Cour Constitutionnelle ne sont susceptibles d’aucun recours, nous sommes sereins, le processus se poursuit et se poursuivra, les élections auront lieu le 22 février 2020, un point barre! Nous sommes prêts », a-t-il lancé.
La Cour Constitutionnelle saisie par le candidat n’a pas encore rendu sa décision sur les deux requêtes.
Positionnement
Ce mardi, la Commission électorale nationale indépendante (CENI) a organisé une cérémonie de positionnement des candidats sur les bulletins de vote. Faure Gnassingbé, candidat UNIR en quête d’un quatrième mandat est à la quatrième position. Simple coïncidence? Le parti n’a pas souhaité commenter ce fait, mais précise en prendre acte. « Nous prenons acte de ce tirage », a confié Florence Yawa Kouigan, secrétaire exécutive adjointe de UNIR.
