Pour des contraintes budgétaires, le gouvernement aurait décidé de ne plus mensualiser cette année, les primes de 2 milliards de F Cfa convenus dans l’accord signé en 2018 avec les syndicats de l’éducation. Ce qui fâche la Coordination des syndicats de l’éducation du Togo (CSET), qui, dans un document transmis aux autorités quelques jours plutôt rappelle qu’un acquis reste un acquis.
« En principe comme cela l’a été pour le milliard de 2018, les deux milliards de 2019 devraient avoir une répercussion sur l’amélioration de la prime unique mensuelle des enseignants à partir de fin Août et apparaître sur nos bulletins. Cela n’a pas été constaté », expose le syndicat. « De nos démarches pour comprendre, on nous informe que c’est une prime ponctuelle, ce qui est en contradiction très grave avec l’esprit du protocole d’accord. Et il faut souligner que la prime à améliorer dont fait cas le protocole d’accord est une prime mensuelle et non ponctuelle », souligne un responsable syndical, qui craint que cette affaire ne soit source de mouvements dans les prochains jours.
Obligation de maintenir le calme
« Nous avons l’obligation entant que syndicat de parvenir par tous les moyens à maintenir au sein de notre secteur, un climat de calme et de sérénité comme l’a toujours prôné le chef de l’Etat et les membres du gouvernement,a indiqué Atsou Atcha, porte-parole de la CSET. « Mais cette situation peut nous mettre difficulté par rapport aux enseignants à la base », confie un autre responsable syndical à notre rédaction.
La prime d’un montant d’1 milliard de Franc Cfa a été concédée en 2018 suite à la signature d’un accord et mensualisée. « Actuellement nos bulletins comportent cette amélioration de 2500 F/mois pour la catégorie B et 3000F/mois pour la catégorie A », a confirmé un enseignant. Et pour les syndicats, la prime des 2 milliards de Francs CFA au titre de 2019 doit être aussi mensualisée pour maintenir l’accalmie dans le secteur.
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