
En marge du forum national du paysan à Kara, du 23 au 25 janvier prochains, se tiendront des débats autour du plan opérationnel de gestion de la transhumance. Occasion de faire le bilan de la campagne passée et de se projeter avec de nouvelles résolutions pour une transhumance apaisée au Togo.
Pour le ministère de l’agriculture, les enjeux et les défis liés à la transhumance transfrontalière sont désormais partagés par tous les pays de la sous-région sans exclusive. Les dérives qui pourraient résulter de la gestion malencontreuse ou controversée de ce mode d’élevage qui pourtant est perçu comme étant un des facteurs d’intégration peuvent constituer des germes de déstabilisation de la sous-région », souligne le département de Bataka Koutéra.
Ainsi, la prise en compte de la problématique de la transhumance par les plus hautes instances des régions comme la CEDEAO, rappelle la nécessité des initiatives communes pour transformer structurellement l’élevage dans les pays membres. Un pays ne pouvant pas se complaire dans un élevage qui lui crée énormément de problèmes et fragile la coexistence entre les acteurs.
Prévenir tout risque
Le Forum National du Paysan Togolais constitue donc un cadre d’échanges entre les différents acteurs en charge de la gestion de la mobilité pastorale transfrontalière. L’approche vise l’appropriation et l’application par les différents acteurs des textes communautaires adoptés par la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) relatifs à la transhumance transfrontalière, dans un contexte marqué par une accrue pour l’accès aux ressources naturelles et par les effets du changement climatique.
Zéro incident en 2019
Le plan opérationnel de gestion de la transhumance, relève au Togo zéro conflit mortel en 2019 comme en 2017 et 2018, 8 incidents mineurs contre 09 incidents en 2018, 10 370 têtes de bovins enregistrés pour une perception de taxe de 56 548 000 en 2019 contre 30 077 têtes de bovins transhumants en 2018 pour une perception de taxe de 65 000 000FCFA.