130 hommes du contingent togolais arrivé en Guinée-Bissau en novembre 2019 sont en train de plier bagage. Le déploiement avait été effectué sur demande de la Cédéao (communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest) pour protéger les institutions du pays, en proie à une crise socio-politique et sécuritaire.
Après un retour à la normale avec l’élection d’un nouveau président de la République, l’organisation sous-régionale annonce le retraite des troupes au profit de l’armée Bissau-Guinéenne.
Mais, ce retrait suscite déjà des réactions diverses chez les acteurs politiques qui se méfient de l’armée du pays.
Souleymane Gassama, juriste et analyste politique, est dubitatif. « Personne ne fait confiance à qui que ce soit. Il y a un manque criant de confiance et donc les gens pensent qu’ils ne pourront plus vivre dans la quiétude dans un avenir proche » confie-t-il à RFI.
Selon les informations, un premier contingent de militaires togolais a déjà quitté le pays le 27 août dernier. D’autres troupes Nigérians, Sénégalais et Burkinabè partiront graduellement d’ici décembre 2020.
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