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« Il nous faut nous assurer un suivi pointu et rapproché afin de concrétiser les partenariats initiés », Sandra Johnson

Le premier forum économique Togo-Union Européenne organisé en juin dernier a été un succès, chose que le gouvernement et son premier partenaire commercial-UE- ont salué. Une promesse de 852 milliards de F Cfa a été faite en faveur de 141 projets retenus. Pour le gouvernement togolais et la Cellule climat des affaires, l’heure est au suivi rigoureux pour rendre effectives toutes les promesses d’investissement. Dans un entretien avec Togo First, Sandra Johnson, ministre-Conseiller, présidente du Comité d’organisation indique qu’un suivi pointu et rapproché est assuré pour concrétiser les partenariats initiés. « L’Union Européenne reste le premier partenaire économique du Togo, pour le commerce international ainsi qu’en termes de sources d’investissement, d’arrivée de touristes, de flux financier, d’assistance au développement et de coopération. Nous avons une structure de dialogue bien établie et nous nous entendons très bien sur les différents dossiers prioritaires », a-t-elle déclaré précisant que naturellement, le PND va être un de sujet clef dans nos discussions et négociations. « Le PND est un catalyseur du développement durable et pérenne du Togo », avance-t-elle. Pour Mme Johnson, « des courriers ont été envoyés à tous les participants pour recueillir leurs commentaires et également aux promoteurs de projets pour les aider à poursuivre les discussions avec leurs partenaires ». « Nous avons surtout impliqué les ambassades pour ceux dont les partenaires sont à l’extérieur. Les promoteurs concernés ont tous été contactés à cet effet. Soyez-en rassurés. Certains s’en sortent déjà très bien. Nous avons des retours », a-t-elle indiqué dans l’entretien d’un air très optimiste. Déjà, se réjouit-elle de la mise en place par la Chambre de commerce et d’industrie du Togo (CCIT) d’un mécanisme de garantie pour les PME, surtout celles dont le montant des projets sousmis lors de l’appel d’offre des projets bancables n’est pas très élevé. « Ceux-là pourront profiter de cette garantie pour aller vers les banques locales se faire financer », a-t-elle souligné. Pour finir sur ce point, la ministre rappelle aux promoteurs de projets que « l’Etat ne jouera, comme déjà dit dès le début du forum, que le rôle d’accompagnateur et de facilitateur ». Il reviendra à eux-mêmes « d’être capables de saisir les opportunités pour vendre leurs projets et non attendre que la manne tombe du ciel ». « C’est malheureusement ce que nous observons aujourd’hui pour certains », déplore la ministre qui, toutefois confirme que « le mécanisme de suivi déployé restera à l’écoute et les accompagnera ».

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