
L’Agence des Nations Unies pour les réfugiés s’est félicitée vendredi de l’adoption cette semaine par la Côte d’Ivoire de la première procédure de détermination de l’apatridie en Afrique. Cette procédure permettra de protéger des milliers de personnes dépourvues de nationalité dans le pays.
« C’est une avancée significative. Nous nous félicitons de l’action audacieuse de la Côte d’Ivoire et de son engagement ferme à lutter contre ce phénomène », a déclaré la Directrice adjointe du Bureau du HCR pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, Aïssatou Ndiaye.
Les deux arrêtés signés le 2 septembre établissent formellement les procédures qui régulariseront le statut des apatrides et mettront ainsi en œuvre un volet crucial du Plan d’action national de la Côte d’Ivoire, conformément à son engagement pris lors du Segment de haut niveau du HCR sur l’apatridie.
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Selon le HCR, la reconnaissance officielle du statut d’apatride permettra à des personnes, qui n’avaient jusqu’alors aucune existence légale reconnue, de recevoir des documents d’identité, de s’inscrire à l’école, d’accéder aux services de santé, de rechercher un emploi formel, d’ouvrir un compte bancaire ou d’acheter des terres.
« Ce progrès important aidera à protéger les apatrides, en leur permettant d’exercer leurs droits fondamentaux, qui sont restés hors de leur portée depuis des décennies », a précisé Mme Ndiaye.