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UEMOA : « Le niveau des échanges intra-communautaires est loin d’être satisfaisant », selon Assoukou Raymond Krikpeu

Assoukou Raymond Krikpeu, représentant résident de la Commission de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) au Togo, a dressé  mercredi à Lomé,  le bilan des 25 ans d’actions de l’Organisation à huit Etats au Togo. Agriculture, transport, énergie, finances….., le champ des interventions de la commission de l’UEMOA au Togo est large et à fin décembre 2018, informe M. Krikpeu le portefeuille  actif  comporte 29 projets.  Dans  le domaine de l’agriculture,   le représentant a  cité le financement  de la construction par région  de magasins de  récoltes et de stockage des graines pour améliorer la sécurité alimentaire au Togo et aussi assurer la sécurisation de la production agricole et des semences. Aussi a-t-il cité  des aménagements  agricoles  et la réalisation de plus de 1000 forages  à motricité humaine. Dans le secteur des transports, la Commission de l’UEMOA  a financé  la construction du Poste contrôle juxtaposé (PCJ) de Cinkassé au Nord Togo  et en cours le  PCJ de Sanvee-condji et Hilacondji (au sud du  Togo, frontière avec le Bénin).  Sur  des sujets spécifiques comme la  lutte contre l’insécurité ou  la pauvreté, M. Krikpeu a informé de la mise en place des comités de haut niveau  respectivement présidés par les chefs de l’Etat du Niger et du Sénégal. Ces comités-a-t-il expliqué, ont pour mission pour  d’adapter les réponses à la hauteur  des enjeux  et sur proposition des experts, définissent des politiques   déclinées en plan d’actions à mettre en œuvre. Par ailleurs,  le représentant résident de la commission de l’UEMOA  au Togo s’est réjoui  de la gestion saine  au sein de l’espace  avec une croissance économique  toujours en hausse.  Pour  bien mener ses actions, des

 Ce faisant, malgré  un tableau  d’actions  appréciables dans les huit pays  et particulièrement au  Togo,  le représentant  de la commission au Togo a estimé que beaucoup de défis restent à lever. Au rang de ceux-ci, se trouvent les échanges intra-communautaires encore très bas dans la sous-région,  moins de 16%  autour de 15,16%   en  2019, de même que  la lutte contre le terrorisme et aussi la libre circulation des personnes et des biens. « Il y a certes des avancées  en matière de  libre circulation, mais des difficultés existent encore pour avoir l’effectivité  la libre des personnes,  des biens et des services », a-t-il déclaré, ajoutant qu’au «niveau du commerce intra-communautaire, les fruits ne portent pas encore la promesse des fleurs ».  « Le niveau des échanges intra-communautaires  est loin d’être satisfaisant »,  déplore-t-il en réaffirmant l’engagement  de la Commission  à  poursuivre les efforts dans ces  domaines.  

La commission est attendue également sur d’autres chantiers comme le sous-emploi, qui pousse les jeunes à embrasser le chemin de la migration, la réduction de la pauvreté etc…

 Cette conférence de presse précédée  mardi  d’une journée d’information à l’Université de Lomé s’intègre dans le cadre des manifestations marquant les 25 ans d’activités de l’UEMOA.

Notons que l’UEMOA est la communauté de 8 pays ayant en partage le Franc CFA. Elle se compose du Bénin, du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, de la Guinée-Bissau (depuis le 2 mai 1997), du Mali, du Niger, du Sénégal et du Togo.

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