
Le chef de l’ONU a entamé samedi à Goma, une mission de trois jours en République démocratique du Congo (RDC), informe le site des Nations unies.
Il est 10 heures du matin (heure locale), lorsque l’Embraer blanc flanqué du sigle de l’ONU atterrit sur la piste de l’aéroport de Goma, la capitale de la province du Nord-Kivu, dans l’est de la RDC.
António Guterres est de retour à Goma, une ville où il s’est déjà rendu lorsqu’il fut Haut-Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés. Cette fois-ci, il effectue sa première visite en RDC en qualité de Secrétaire général des Nations Unies.
A sa sortie de l’avion, une importante délégation des Nations Unies et des autorités provinciales – respectivement menés par Leila Zerrougui, la cheffe de la MONUSCO, et Carly Nzanzu Kasivita, le gouverneur de la province du Nord-Kivu – est présente sur le tarmac pour accueillir le chef de l’ONU à sa descente de l’avion.
Sur le tapis rouge déroulé en bas de l’avion, António Guterres et ses interlocuteurs se saluent en se touchant les avant-bras, sans se serrer les mains. « La présence de l’épidémie d’Ebola dans la province exclut les salutations par poignée de main », explique la MONUSCO sur Twitter.
Le chef de l’ONU ne commence pas sa visite en RDC à Goma par hazard. « Cette visite est une visite de solidarité et pour exprimer mon admiration au peuple congolais et en particulier au peuple du Nord-Kivu », a déclaré M. Guterres lors d’un point de presse à son arrivée à Goma. « J’ai une énorme admiration pour la résilience et la capacité du peuple du Nord-Kivu et du peuple congolais qui ont beaucoup souffert », a-t-il ajouté.
La souffrance, les habitants de la province de l’est de la RDC la connaissent bien et la subissent depuis plusieurs années, victimes d’une instabilité régionale toujours alimentée par les activités des groupes armés.
Depuis Goma, le Secrétaire général, qui est accompagné du chef des opérations de paix, Jean-Pierre Lacroix, a réaffirmé la « solidarité » des Nations Unies « avec les forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) dans la lutte contre les terroristes ». Ces derniers représentent une menace « non seulement pour le Congo mais pour toute l’Afrique et pour le monde entier », a-t-il souligné.