
Le président de la Transition, le Capitaine Ibrahim Traoré, affiche une détermination sans faille dans la lutte contre la corruption. La remise officielle du rapport 2023 de l’Autorité supérieure de contrôle d’État et de lutte contre la corruption (ASCE-LC) ce lundi a mis en lumière un préjudice financier estimé à plus de 33 milliards de FCFA, causé par des détournements et dysfonctionnements graves au sein de l’administration publique.
Selon le rapport, 12 dossiers majeurs, représentant près de 30 milliards FCFA de pertes, ont été transmis à la justice. En parallèle, plus de 3 milliards FCFA de préjudices supplémentaires ont été identifiés via des audits internes. Le chef de l’État a salué le travail de l’institution de contrôle et demandé le renforcement de ses moyens, afin d’intensifier les investigations.
Pour le Capitaine Traoré, l’impunité appartient au passé. Il appelle à une prise de conscience collective, estimant que la corruption constitue un obstacle majeur au développement et à la souveraineté du pays. Il a rappelé que les fonds détournés sont autant de ressources en moins pour l’éducation, la santé ou la sécurité des Burkinabè.
L’ASCE-LC, de son côté, plaide pour une réforme structurelle de la gestion publique et un appui politique soutenu pour garantir l’indépendance de ses actions. Des enquêtes judiciaires sont en cours et pourraient aboutir à des poursuites fermes contre les responsables identifiés.
Cette séquence confirme que la gouvernance de rupture prônée par Ibrahim Traoré se traduit désormais par des actes concrets. La récupération des fonds publics mal acquis devient un objectif prioritaire, dans un contexte de mobilisation nationale pour la refondation de l’État.
“Chaque franc détourné sera recherché et récupéré”, a assuré le président du Faso. Un message clair à l’endroit des délinquants financiers.