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Les ministres de la CEDEAO appuient l’appel à la mobilisation de ressources au service de la science, de la technologie et de l’innovation

Les ministres en charge de la science, de la technologie et de l’innovation (STI) de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) ont appuyé l’appel à la mobilisation de ressources en faveur du secteur.

Les ministres ont donné leur aval lors de la 3ème réunion des ministres de la CEDEAO de la STI qui s’est tenue le 8 décembre à Cotonou au Bénin. Le Togo était représenté par le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche, Nicoué Broohm.

Lors de la session, les ministres ont affirmé que la mise en œuvre des plans d’action était devenue un impératif pour que STI puisse occuper une place de choix dans le développement régional.

Le professeur Marie Odile Attanasso, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique de la République du Bénin, a déclaré que la réunion était ouverte et que le moment était venu pour STI d’intégrer la transformation structurelle des économies de la région.

Elle a révélé que grâce aux divers programmes mis en place par le gouvernement béninois, notamment la création de l’Université nationale des sciences et technologies, une nouvelle génération de talents est créée pour faire face aux défis futurs et proposer des solutions innovantes.

Le ministre Attanasso a souligné qu’avec la mise en commun des ressources financières, humaines et autres, la confiance sera donnée aux jeunes en voie de résolution du problème du chômage.

Le président de la session et le ministre nigérian de la Science et de la Technologie, M. Ogbonnaya Onu, a déclaré que la réunion était très opportune, compte tenu des nombreux défis auxquels les États Membres sont confrontés dans l’application des STI.
«Il est important de préciser que la collecte de données sur les indicateurs de STI est essentielle au développement de notre région. Comme vous le savez sans données crédibles, la planification du développement sera une tâche herculéenne », a ajouté le ministre.

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Plus précisément, le ministre Onu a estimé que la région ouest-africaine gagnerait à utiliser les STI pour vaincre le paludisme, une maladie particulière qui ravage la région et le continent au point que «si des mesures urgentes ne sont pas prises, notre main-d’œuvre continuera de s’épuiser».

Plus tôt dans son allocution de bienvenue, le professeur Leopoldo Amado, commissaire chargé de l’éducation, de la science et de la culture à la Commission de la CEDEAO, a déclaré que la réunion ministérielle était un moment clé. Il a toutefois souligné que, malgré les progrès considérables accomplis en termes de gouvernance (en utilisant les différents instruments de la CEDEAO), la Commission de la CEDEAO attend avec impatience une situation dans laquelle la science et l’innovation contribueront davantage au développement des pays de la CEDEAO.

Le commissaire, appuyé par le directeur du Département de l’éducation, des sciences et de la culture, Abdoulaye Maga, a rendu hommage à «les hommes et les femmes de la science qui, malgré l’obsolescence de leur équipement, ont contribué à l’amélioration des conditions de vie de nos populations»

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