La cheffe de mission d’observation de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) Yawa Tsègan a jugé « satisfaisant » et « transparent » le second tour de la présidentielle du 21 février au Niger.
« Au regard des observations précédentes, la mission relève que le deuxième tour de l’élection présidentielle du 21 février 2021 a été caractérisé par exclusivité, la transparence des procédures et des opérations électorales à toutes les étapes et que ce scrutin s’est déroulé globalement dans le calme », a-t-elle déclaré mardi lors d’un point de presse à Niamey.
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Avant de dérouler le tapis rouge aux autorités nigériennes et électorales pour la réussite du pari de l’organisation dans un contexte particulièrement difficile tant sur le plan de la sécurité que de la pandémie de covid-19.
Toutefois, elle « appelle les candidats et les acteurs politiques à recourir aux voies légales de recours prévues par les textes, notamment la Cour constitutionnelle », en cas de contestation des résultats. De même que la poursuite de « la concertation entre les acteurs politiques et autres parties prenantes afin de créer et d’affermir un climat de confiance dans la période post-électorale ».
Incident de Dargol
Yawa Tsèagan n’a pas manqué de souligner l’incident malheureux survenu le jour du scrutin à Dargol dans la région de Tilabéri dans lequel des agents de la CENI ont perdu la vie. Tout en saluant leur mémoire, elle « a présenté ses sincères condoléances au peuple nigérien ainsi qu’aux familles des victimes ».
Selon les résultats provisoires publiés mardi en fin de journée par la Commission électorale nationale Indépendante (CENI), le candidat Mohamed Bazoum, remporte le second tour de l’élection présidentielle nigérienne avec 55,75 % des voix, devant l’ancien président Mahamane Ousmane (44,25 %).
Le taux de participation est de 62,91%.
