Santrinos Raphaël, l’étoile montante de la musique togolaise peut compter sur certaines autorités dans l’affaire de censure de ses chansons sur les médias décidée par l’Association des Techniciens Radio du Togo (ATRT). Parmi elles, le directeur de cabinet du ministre de la communication, Franck Missite et de la mairesse de la commune Ogou1, Yawa Kouigan.
« Je m’en vais suivre Santrinos Raphaël et m’intéresser davantage à sa musique. Principalement, parce que j’abhorre cette tendance à vouloir éteindre nos étoiles qui osent briller », a indiqué la mairesse Yawa Kouigan sur son compte Twitter. C’est sur Facebook que l’ex-directeur du BUTODRA, Franck Missite a apporté son soutien à l’artiste. « Ne laissons pas ces ‘’talibans’’ qui infestent les milieux culturels togolais faire la peau à Santrinos Raphaël comme ils l’ont fait à Omar B. Courage à toi mon frère ! », a-t-il écrit.
Lire aussi-Togo : les techniciens radiodiffusion remontés contre Santrinos Raphaël
Un poste à l’origine
Lundi 30 août à travers un communiqué et se fondant sur un poste d’un fan de l’artiste, l’association avait accusé Santrinos d’être complice d’une campagne de diffamation des médias togolais et appelé ses membres techniciens à suspendre toute diffusion des chansons de l’artiste. Pour la maison de production, réagissant à travers un communiqué, « les allégations, savamment distillées (…) constituent sans aucun doute une campagne de diffamation avec pour objectif de saper tous les efforts de promotion de ses œuvres sur les médias ».
Ce faisant, l’artiste, son staff et sa maison de production demandent instamment à l’association de « bien vouloir cesser immédiatement sa basse besogne et à apporter par ses propres soins, un démenti formel de tout, ce dont il nous accuse ».