Le conseil des ministres du conseil de l’entente (CE) a salué vendredi 28 mai à Lomé lors de sa dix-huitième session, la coopération entre Etat décidée par les ministres de la sécurité et des frontières pour venir à bout de l’extrémisme violent. La décision prise le 21 mai dernier à Lomé visait une « combinaison des actions préventives et répressives ».
De fait le conseil des Ministres a salué la vision prospective de lutte contre l’extrémisme violent du Conseil de l’Entente et les efforts constamment maintenus dans la recherche des solutions contre les problèmes d’insécurité et particulièrement l’extrémisme violent dans l’Espace.
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Les ministres ont aussi félicité l’engagement pris par les ministres en charge de la sécurité et des frontières du Conseil de l’Entente de renforcer la coopération entre les États membres dans le cadre de la lutte contre l’extrémisme violent.
Enfin, la réunion a accueilli « positivement » la recherche de synergies engagée par le Secrétariat Exécutif avec la Commission de la CEDEAO et le Secrétariat technique de l’Initiative d’Accra sur la coopération sécuritaire notamment dans le domaine du renseignement et l’a encouragé à poursuivre les contacts avec les autres Organisations sous-régionales.
L’Initiative d’Accra a été lancée en septembre 2017 par le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Ghana et le Togo, en réponse à l’insécurité grandissante liée à l’extrémisme dans la région.
Elle vise à prévenir la propagation de l’extrémisme violent à partir du Sahel et à lutter contre la criminalité transnationale organisée en zones frontalières. Le Mali et le Niger ont été admis en tant qu’observateurs compte tenu de leur proximité avec les États côtiers et de leur expérience en matière de lutte contre l’extrémisme violent.