
Quatre jours après sa prise de fonction en qualité de nouveau secrétaire exécutif du Conseil de l’Entente, Marcel Amon-Tanoh prend part samedi 8 janvier 2022 à Lomé à la 21ème réunion ordinaire du comité des experts, qui sera suivie d’une session des ministres. Pour l’occasion, il a promis poursuivre le travail de son prédécesseur et compatriote Patrice Kouame puis doter le Conseil de l’entente d’un nouveau plan stratégique.
Pour l’ivoirien, le Conseil de l’Entente est à la croisée des chemins et les problématiques importantes concernant la vie de l’organisation méritent des réponses appropriées. « L’année 2022 constituera une année transitoire, avec une concentration des efforts pour la nouvelle planification stratégique devant permettre au Conseil de l’Entente de renouveler sa vision et orientations stratégiques, et de réaliser des programmes concrets assurant sa visibilité dans son espace », a déclaré le nouveau SE en présence de son prédécesseur.
Pour y parvenir, il s’est engagé à doter le Conseil d’un nouveau plan stratégique fondé sur 3 piliers comme les contributions des Etats membres, la création de ressources propres, notamment à travers la mise en œuvre d’un programme immobilier et la recherche de financement auprès des partenaires techniques et financiers.
Ainsi, lors de cette réunion de trois jours, les experts vont plancher sur l’état d’avancement du processus global d‘intégration au sein de l’espace communautaire, dresser le bilan des activités de l’organe et du secrétariat exécutif afin de formuler des recommandations pour le conseil des ministres.
Dans son mot d’ouverture, le secrétaire général du ministère des affaires étrangères du Togo et président du comité des experts, Affo Ousmane Salifou a convié les experts à examiner les points inscrits à l’ordre du jour afin de jouer pleinement et admirablement leur partition dans l’atteinte des objectifs du CE.
« Fondamentalement, il nous faut résoudre le problème de l’amenuisement des ressources propres à notre organisation. Cela passe absolument par la recherche de sources de financement alternatives, à travers la mise en œuvre d’une stratégie de mobilisation plus dynamique et innovante », a-t-il souligné.
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Plus vielle organisation sous-régionale regroupant le Bénin, le Togo, le Niger, le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire, le conseil de l’Entente a amorcé depuis 2012 un nouveau virage avec une redynamisation des activités. A l’origine un instrument de solidarité financière et diplomatique, l’instance présidée par le dirigeant Togolais, Faure Gnassingbé s’est muée en une organisation à finalité économique aux côtés de l’UEMOA et de la Cédéao.