
Premier succès retentissant de la médiation menée par le président togolais Faure Gnassingbé entre la junte militaire au pouvoir au Niger et la communauté internationale. Lundi 8 janvier 2024, les choses se sont accélérées avec la liberté conditionnelle accordée au fils de l’ex-président renversé Mohamed Bazoum, Salem. Aussitôt, il a pris le chemin de l’exil au Togo.
Inculpé de complot contre l’État, Salem Mohamed Bazoum doit toujours répondre aux demandes de la justice de son pays.
Cette libération intervient après une visite effectuée par le président togolais Faure Gnassingbé au Niger le 3 janvier dernier. Après le fils, se trouve sur table, la mise en liberté de mohamed Bazoum qui a refusé de signer sa lettre de démission et reste gardé en résidence surveillée.
A cette occasion, le ministre togolais des Affaires étrangères, Prof Robert Dussey, a salué l’action des présidents Gnassingbé et Maada Bio, de la Sierra-Léone . Il a souligné que cette libération, décidée par le Général de Brigade Abdourahamane TIANI, Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) et Chef de l’État du Niger, était une mesure humanitaire.
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