Trois traders confirmés ont appelé samedi 27 mars à Lomé, la population togolaise à plus de vigilance sur les placements à taux exorbitants de leurs investissements par des sociétés de trading. Si Adou Diallo, Jonathan Agbon et Anihi Alatchao n’ont pas indexé de sociétés togolaises qui ternissent leur image, ils n’ont pas manqué de relever les incohérences dans les différentes offres proposées et diffusées souvent sur les réseaux sociaux.
Le trading consiste à acheter et vendre des actifs financiers sur différents marchés (actions, devises, matières premières, produits dérivés) dans le but de gagner de l’argent en réalisant une plus-value.
Et cette activité est pour certaines personnes, une occasion offerte en or pour devenir riche. « Non », répondent les trois traders qui relèvent la proportionnalité égale entre le risque et le gain ou profit.
« Le trading est risqué pour ceux qui pensent que c’est un gain facile. C’est risqué pour ceux qui n’ont pas la formation. Se former sur le trading, réduit le taux de risque. Ce n’est pas facile, plus vous êtes formés, plus vous maîtrisez le domaine. Le choix de se faire former est plus conseiller que d’investir pour que quelqu’un trade à votre place. Vaux mieux apprendre à pêcher que de confier votre filet à quelqu’un d’aller pêcher pour vous », a fait savoir Adou. Et, pour son camarade Alatchao, le taux raisonnable dépend du capital qu’on a à trader. « Moi en tant que trader particulier, avec mon compte de trading, je ne peux pas dépasser 30% de bénéfice », a-t-il confié.
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Ces explications tombent comme un cailloux dans l’eau en ce moment au Togo où le trading jugé « illégal » parce que non réglementé dans l’espace UEMOA crée beaucoup de controverse depuis que certaines sociétés spécialisées dans cette activité tombent en faillite. Le message sera-t-il entendu par les Togolais?
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