Dans l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), le Togo est, pour la seconde fois consécutive, premier en matière d’inclusion financière. Le classement a été fait par la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’ouest (BCEAO) dans son rapport annuel consacré à la thématique.
L’enquête menée en 2018 a porté sur plusieurs indicateurs relatifs aux taux de bancarisation strict (qui mesure le pourcentage de la population adulte détenant un compte dans les banques, les services postaux, les caisses nationales d’épargne et le Trésor), de bancarisation élargi ( qui désigne le pourcentage de la population qui dispose d’au moins un compte bancaire) et le taux global d’utilisation des services financiers ou d’inclusion financière.
Ainsi, au Togo, près de trois personnes adultes sur dix détiennent un compte dans les banques, les services postaux et les caisses nationales d’épargne. Et sur la bancarisation élargi (TBE), ce sont plus de 8 personnes sur 10, largement au-dessus de la moyenne de l’Uemoa (39,7%), devant le Bénin (72,2%), le Sénégal (52,0%) et le Burkina (43,4%).
Avec cette nouvelle performance, le pays se positionne pour la deuxième fois consécutive au premier rang dans la zone UEMOA devant le Bénin (24,8%), le Burkina Faso (23,2%) et la Guinée Bissau (20,3%).
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« Ces nouvelles performances du Togo sont le fruit de la politique de développement et de réformes économiques initiée par les pouvoirs publics pour promouvoir l’inclusion sociale et financière. Des résultats concrets et satisfaisants ont été engrangés à travers plusieurs programmes dont le Fonds national de la finance inclusive (FNFI) et ECO CCP », explique le site de la présidence de la République.
Le FNFI à travers ses produits notamment APSEF, AJSEF, AGRISEF, PAS et N’Kodédé facilite l’accès des populations défavorisées aux Services financiers décentralisés (SFD).
Grâce au projet ECO CCP, la Société togolaise des postes (STP) a développé de nouveaux relais de transfert mobile dans les zones rurales ou peu couvertes par les microfinances et les banques à travers la création des comptes d’épargne mobile rémunérés.
De quoi rapprocher les services financiers de la population à la base, gage d’un développement harmonieux.
