
Le ton est modéré mais aux allures d’un rappel à l’ordre. Par voie de communiqué mercredi 2 avril 2025, le ministre des enseignements primaire et secondaire Prof Komla Dodzi Kokoroko sonne la fin des dysfonctionnements liés à la gestion et à la préservation du patrimoine des établissements scolaires.
Il cite notamment l’abattage et l’exploitation anarchique des arbres situés sur les domaines scolaires, l’accaparement illégal de parcelles appartenant aux établissements et le pâturage incontrôlé des animaux causant au passage des dégâts aux essences reboisées.
« Dans maints cas, ces pratiques ont été facilitées par une certaine complaisance ou négligence de la part des chefs d’établissements, qui se dérobent, ainsi, à leur responsabilité dans la protection et la préservation du patrimoine scolaire », a-t-il écrit.
Gestion orthodoxe
Au sujet de la gestion des ressources arboricoles, le ministre rappelle à tous les chefs d’établissements que tout projet d’abattage ou d’exploitation d’arbres situés sur un domaine scolaire doit impérativement être conforme sur le plan triennal de développement de l’établissement et obtenir l’autorisation préalable du directeur régional.
Afin de préserver le patrimoine foncier des établissements, il est formellement interdit d’attribuer, sous quelque prétexte que ce soit, des parcelles du domaine scolaire à des tiers.
Aussi, toute exploitation du patrimoine foncier doit être strictement portée à la connaissance du directeur régional et ne peut s’effectuer en dehors du cadre scolaire.
Le ministre a également encouragé les établissements ne disposant pas encore de murs de clôture à faire le reboisement d’essences à croissance rapide pour marquer les limites de leur domaine.
Un suivi rigoureux de l’application de ces directives est confié aux directeurs régionaux et aux chefs d’inspection.