
Dans une note circulaire, le ministre des Enseignements primaire, secondaire et technique, Prof Komla Dodzi Kokoroko, a rappelé les critères de désignation des correcteurs, en vue de garantir équité et professionnalisme dans la correction des copies.
Des critères de qualification et d’expérience
S’appuyant sur les arrêtés ministériels en vigueur, notamment l’arrêté n°074/MEPS/CAB/SG du 15 mai 2019 et l’arrêté complémentaire n°368/2023/MEPSTA/CAB/SG/DexCC du 23 août 2023, le ministre insiste sur le respect des conditions académiques, professionnelles et morales dans la sélection des enseignants correcteurs.
Pour le CEPD, le correcteur doit :
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Avoir au minimum le BAC II ou un diplôme professionnel (CEAP/CAP) ;
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Justifier d’au moins 3 ans d’expérience dans l’enseignement primaire ;
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Être titulaire d’une classe de CM ;
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Avoir une bonne moralité et un bon état de santé.
Pour le BEPC, il faut :
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Un diplôme de licence (BAC+3) ou équivalent professionnel (CAP-CEG, LPE) ;
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Une expérience de 3 ans dans l’enseignement général ;
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Être professeur de 3e dans la matière concernée, avec une bonne moralité et une bonne santé.
Enfin, pour le BAC I :
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Un niveau minimal de licence (BAC+3) ;
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Une expérience d’au moins 3 ans dans l’enseignement secondaire ;
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Être professeur de 1ère dans la discipline concernée, avec moralité et santé satisfaisantes.
Tolérance zéro en cas d’irrégularité
« La correction de copies est un geste professionnel qui doit s’appuyer sur des compétences avérées. Toute sélection ne respectant pas ces critères sera invalidée, et la responsabilité du chef d’inspection sera engagée », a mis en garde Prof Kokoroko.
Il exhorte les directeurs régionaux, chefs d’inspection, inspecteurs et conseillers pédagogiques à faire preuve de rigueur et d’impartialité, et à bannir toute forme de favoritisme dans le processus.