C’est une mesure forte que vient de prendre le ministère togolais de l’Enseignement technique : les surveillants d’examens scolaires et professionnels n’auront plus le droit d’utiliser leur téléphone portable pendant les heures de surveillance. L’interdiction a été officialisée le vendredi 9 mai 2025 par une note de service signée du ministre Isaac Tchiakpé.
Cette décision intervient après plusieurs constats faits lors des précédentes sessions d’examens. Selon le ministre, l’usage du téléphone par certains surveillants a été jugé inapproprié, voire abusif, compromettant à la fois la concentration des candidats et la sécurité des épreuves.
« Cette pratique constitue une brèche dans le dispositif de sécurisation des examens et expose ceux-ci à un risque élevé de fraudes », souligne le ministre dans sa note.
Lire aussi-AES : vers la création d’un opérateur de téléphonie mobile Tri-étatique
Pour préserver l’intégrité et la transparence des épreuves, il est donc désormais formellement interdit à tout surveillant de faire usage de son téléphone portable en salle, que ce soit lors des phases écrites ou pratiques.
La sanction est dissuasive : tout contrevenant sera exclu de manière irrévocable de la surveillance et de toutes les commissions d’examen de l’année en cours.
Une mesure saluée par certains acteurs du secteur éducatif, qui y voient un pas vers la restauration de la crédibilité des évaluations nationales. Reste à voir comment elle sera appliquée sur le terrain, notamment dans les établissements éloignés où la surveillance reste parfois difficile à encadrer.
