
Le rapport provisoire du plan de promotion de l’économie bleue a été validé, jeudi 16 février à Lomé, au cours d’un séminaire du ministère de l’Environnement et des ressources forestières.
Cette validation du document provisoire vise améliorer la gouvernance du secteur de l’économie bleue avec la réalisation des reformes. Il s’agit de doter ce secteur d’un arsenal juridique, institutionnel, organisationnel pour attirer des investissements.
Le concept de l’économie bleue se traduit par l’utilisation durable des ressources océaniques, fluviales et lacustres en faveur de la croissance économique et de la protection des écosystèmes y afférents selon la Banque mondiale.
Ce rapport de 82 pages est décliné en trois axes stratégiques.
Le premier est consacré à l’amélioration de la gouvernance du secteur, le deuxième définit la promotion de la croissance économique et le troisième porte sur le renforcement des capacités de prévention et d’adaptation aux changements climatiques.
Selon le ministère de l’environnement, il est le fruit des consultations régionales des acteurs intervenant dans le secteur de l’économie bleue qui ont été une occasion d’informer l’ensemble des parties prenantes sur l’importance de la valorisation des écosystèmes marins, côtiers, fluviaux et lacustres du pays.
La mise en œuvre du plan plan d’action quinquennale et la mise en œuvre des actions inscrites a un coût total deux cent cinq milliards sept cent quarante millions de FCFA.
Ouvrant les travaux, le directeur des Affaires administratives et financières (DAF), Comlan Awougnon, a déclaré que la promotion de l’économie bleue permettra de sortir le Togo de la dépendance de ses activités terrestres pour se connecter aux secteurs porteurs comme l’aquaculture, la biotechnologie marine et fluviale de même que les énergies renouvelables.
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Avec ATOP