A 48 heures de son lancement par le président de la République, le Plan national de développement, l’unique référentiel de développement du pays sur les cinq prochaines années fait l’objet d’une formation des formateurs ce samedi à Lomé.
Les participants issus de l’administration, de la société civile et du secteur privé pourront au sortir de cette rencontre présenter le nouveau plan en langue locale. Leur challenge sera d’animer la tournée de présentation PND en langue locale.
Pour l’exécutif Togolais, la réussite du nouveau plan avec l’atteinte des objectifs assignés suivant les trois axes nécessite une implication de toutes les couches sociales de notre pays. Voilà pourquoi, juste après le lancement lundi prochain, suivra la phase de dissémination, que les formateurs participants à cette séance auront la charge d’animé dans tous les coins du pays.
D’un coût estimé à 4 622 milliards de francs CFA (7 milliards d’euros), ce Plan entend s’adosser sur les résultats de la Stratégie de croissance accélérée et de promotion de l’emploi mise en oeuvre entre 2013 et 2017 qui a permis au pays d’engranger une croissance moyenne de 5,6 % contre un taux moyen de 3,9 % sur la période 2007-2013. « Dans le scénario optimiste, l’impact du PND permettrait à la croissance de s’accélérer à partir de 2019 pour s’établir à 7,6 % en 2022, soit une moyenne de 6,6% « .
Pour le Secrétaire Général du Ministère de la Planification, Etsri Homevor , le PND adopté par le gouvernement en 2018 est un cadre unique de référence de la conduite de toutes les actions publiques en matière de développement, social, économique…
« Et il est important de s’assurer que tous les acteurs qui ont contribué à son élaboration et qui sont en plein pied dans la mise en oeuvre s’approprient les contours et les objectifs du PND pour qu’ils puissent s’inscrire dans la mise en oeuvre », a-t-il déclaré.
