C’est la période de licenciement dans la zone franche togolaise. Après la Société Amina qui a libéré plus de 2000 employés et fermé les locaux après une grève, c’est à Dodo Cosmetics de lui emboîter le pas. 150 ouvriers de ladite société ont fait les frais d’une grève que l’employeur estime non conforme aux règles.
Selon les informations rapportées par plusieurs médias, l’affaire est partie d’un présumé vol de plomb par trois ouvriers qui ont écopé d’une mise à pied de quinze jours. En guise de solidarité et à l’appel du collège des délégués, a commencé une grève non précédée de préavis.
« Sans informer la Direction, sans tenir compte des mesures de précautions sanitaires qui prévalent, les délégués ont motivé une bonne partie des ouvriers au nombre de 156 à ne pas travailler depuis le 13 septembre jusqu’aujourd’hui. Ils ont également refusé de répondre aux notes d’explications qui leurs sont envoyées », a expliqué à Gapola, John Laré, Directeur Administratif et Financier (DAF) de Dodo Cosmetics.
Dans ce bras de fer, la direction générale a décidé d’appliquer simplement la loi en mettant fin au contrat des plus 150 ouvriers, synonyme de licenciement pur et simple.
Deuxième vague de licenciement
La décision de Dodo Cosmetics n’est pas un acte isolé au cours de cette semaine. Puis qu’une autre société de la zone franche, Amina SA a aussi usé de la même procédure pour licencier plus de 2000 ouvriers ayant observé une grève qui vise la demande de meilleures conditions de vie et de travail. Que fera le gouvernement face à cette situation qui risque de se répéter dans d’autres entreprises?
A noter que Dodo Cosmetics est une société de fabrication de produits cosmétiques et des parfums créée en 2008.