
À mi-parcours du 30e Tour cycliste international du Togo, le constat est amer pour la sélection nationale togolaise. Aucune victoire d’étape, des écarts au classement général, et surtout, une frustration grandissante au sein du peloton local.
Tchalem Nyouléleng, meneur de l’équipe nationale A, ne cache pas sa déception. « Les résultats ne sont pas à la hauteur. Nous sommes pénalisés par des problèmes d’équipement. Le matériel arrive tard et n’est pas adapté. C’est ce qui fait la différence entre les Burkinabé, les Maliens et nous », a-t-il confié.
« On ne prie pas pour gagner »
Même son de cloche du côté du staff technique. Anani Koffi, sélectionneur national, reste lucide. « On ne prie pas pour gagner un tour. On se prépare pour le gagner », a-t-il martelé, pointant à son tour le manque d’expérience des jeunes coureurs togolais et la faiblesse de leur équipement.
Le technicien espère cependant un sursaut lors des prochaines étapes : « Les jeunes ont travaillé dur. Il reste encore des étapes à disputer. Nous comptons sur eux pour offrir une victoire au public togolais ».
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Le poids de la logistique
Ce Tour 2025 confirme une réalité persistante : la logistique reste le maillon faible du cyclisme togolais. Commandes de matériel passées en retard, vélos inadaptés aux exigences du peloton international, pièces de rechange manquantes… autant d’éléments qui plombent les ambitions locales.
Face à des équipes étrangères mieux équipées et plus aguerries, les Togolais doivent redoubler d’efforts. Mais sans moyens techniques adéquats, les performances restent limitées malgré la volonté affichée.