(24hinfo)-A l’occasion des fêtes de Noel et de nouvel an, l’évêque d’Atakpamé, Mgr Nicodème Barrigah a dans un message souhaité bonne fête aux togolais et ses voeux de paix, de joie, de bonheur, de santé, de longue vie, de prospérité et également de sainteté.
Le prélat choisit des mots pleins de sens pour redonner espoirs aux togolais en s’appuyant sur l’ouvrage intitulé « Faites le plongeon », du Père Timothy Radcliffe. « Chacun de nous devrait tourner le projecteur à l’intérieur de lui-même et purifier son cœur autant que possible ».Que chacun de nous prenne donc le temps de s’interroger, en toute sincérité, sur ce qui, en lui, constitue un obstacle à la paix.Je vous souhaite, par ailleurs, le respect des personnes. Une fois encore,écoutons ce que dit le Pape François à ce propos : « Maintenir l’autre sous la menace veut dire le réduire à l’état d’objet et en nier la dignité….La terreur exercée sur les personnes les plus vulnérables contribue à l’exil d’entières populations en quête d’une terre de paix. ».
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Nous voici parvenus au terme de l’année 2018 et, si Dieu nous en accorde la grâce, nous franchirons dans quelques jours le seuil de l’année nouvelle 2019.C’est le temps de formuler des vœux aux personnes qui nous sont chères, vœux de paix, de joie, de bonheur, de santé, de longue vie, de prospérité et également de sainteté. Que puis-je vous souhaiter de particulier en cette fête de noël ? Quels vœux vais-je vous adresser à vous qui avez peur de demain, qui êtes préoccupés, déçus par les événements de la vie, aigris peut-être ? En voyant notre monde si divisé, si tendu, si déchiré, je pense spontanément au don de la paix, afin que les tensions se calment et que notre terre retrouve un peu plus de fraternité, d’entente et de sérénité. Mais comment une telle paix peut-elles’établir dans nos cœurs si nous restons obstinément fermés à la grâce de Dieu ?Le 18 décembre dernier, le Pape François a publié son message pour la journée mondiale de la Paix, le 1er janvier 2019, sous le titre : « La bonne politique est au service de la paix ». Dans cette exhortation particulièrement édifiante, le Pape affirmait ceci : « la recherche du pouvoir à tout prix porte à des abus et à des injustices. La politique est un moyen fondamental pour promouvoir la citoyenneté et les projets de l’homme, mais quand elle n’est pas vécue comme un service à la collectivité humaine par ceux qui l’exercent, elle peut devenir un instrument d’oppression, de marginalisation, voire de destruction. »En m’inspirant de ce message, je voudrais vous adresser, fils et filles bien-aimés ces vœux qui me paraissent extrêmement importants pour l’avenir de notre pays :Je vous souhaite d’abord la charité. Oui, ayons un peu plus de charité les uns à l’égard des autres, car sans cet amour réciproque qui vient du plus profond de nos coeurs, la paix est impossible.Je vous souhaite ensuite la confiance. Regardons autour de nous ! Dans quel pays vivons-nous ? Un pays dont les habitants refusent de se faire confiance. Un pays dont les fils et filles n’arrivent plus à se parler. Un pays qui doit faire appel à d’autres pour résoudre ses problèmes. Cela n’est pas normal. Il est urgent que nous réapprenions à nous faire un minimum de confiance !
Je vous souhaite également la conversion : ne l’oublions pas : « La paix est une conversion du cœur et de l’âme. », comme l’écrivait le Pape François.
Dans son ouvrage intitulé « Faites le plongeon », le Père Timothy Radcliffe, rapporte qu’au moment où l’Inde était secouée par des conflits entre musulmans ethindous, le Mahatma Gandhi disait : « Chacun de nous devrait tourner le projecteur à l’intérieur de lui-même et purifier son cœur autant que possible ».Que chacun de nous prenne donc le temps de s’interroger, en toute sincérité, sur ce qui, en lui, constitue un obstacle à la paix.Je vous souhaite, par ailleurs, le respect des personnes. Une fois encore,écoutons ce que dit le Pape François à ce propos : « Maintenir l’autre sous la menace veut dire le réduire à l’état d’objet et en nier la dignité….La terreur exercée sur les personnes les plus vulnérables contribue à l’exil d’entières populations en quête d’une terre de paix. ». Comment en sommes-nous arrivés àune telle banalisation des autres ? De nombreux fils et filles de notre pays n’osent plus rien espérer. Ils ne croient plus en un avenir paisible. Après tous ces mois de crise et le blocage auquel nous sommes parvenus, ils s’attendent à vivre des jours plutôt incertains. Voilà pourquoi, je vous souhaite, enfin, l’espérance. A tous ceux-là qui portent des souffrances dans leur cœur ou doutent de l’avenir, je voudrais lancer cet appel :« Continuons d’espérer car, même à travers nos fragilités humaines, Dieu poursuit son œuvre » ! Joyeux noël à tous ! Heureuse et sainte année, par la grâce de Dieu.
