
La Commission des finances et du développement économique de l’Assemblée nationale a débuté lundi 23 novembre 2020 à Lomé, l’étude du projet de la loi de finances, gestion 2021. Présenté sous forme de budget-programme, il s’établit à 1 521,6 milliards FCFA.
Intervenant à l’ouverture des travaux, la présidente de l’Assemblée nationale, Yawa Tsègan Djigbodi a salué un budget réaliste et axé sur les résultats. « Le projet de loi de finances exercice 2021 est celui des grandes innovations mieux, celui des grandes premières. Il est le premier adopté par le nouveau Gouvernement suite à l’approbation de son programme d’actions, inaugurant une nouvelle ère dans la gouvernance. Il est aussi le premier projet de loi de finances inspiré par la vision Togo 2025 du Chef de l’Etat », assure la présidente Tsègan.
Les priorités du budget 2021 portent sur la budgétisation des engagements, qui ressortent de la feuille de route du Gouvernement traduites dans la Déclaration de Politique Générale du Gouvernement.
Toutefois, l’exécutif déroule une « stratégie budgétaire prudente en 2021, en vue de garantir la soutenabilité des finances publiques à travers une amélioration de recouvrement des recettes et une maîtrise des dépenses », affirme le ministre des finances, Sani Yaya

Crédit : DR/AN
« Le budget a été élaboré dans un contexte de covid-19, une crise sanitaire sans précèdent qui secoue et continue de secouer le monde entier. Notre sous-région n’est pas épargnée, mais quand on regarde les statistiques, nous faisons bien mieux que beaucoup d’autres pays et d’autres régions en
matière de lutte contre la pandémie », enchaîne le ministre Sani Yaya, qui évoque une stratégie dite des « 3 R : la Riposte, la Résilience et la Relance économique ».
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Le budget en examen est orienté vers les priorités sociales avec une hausse de 10,8% des dépenses sociales par rapport à l’année dernière avec 445,1 milliards de f CFA.
Sur ce plan, l’éducation occupe une très bonne place avec 195,5 milliards suivis des secteurs productifs comme l’agriculture et l’économie numérique sans oublier la santé.