
Le président du Groupe parlementaire PDP-NET, Gerry Taama a condamné lundi le mot « malfaiteurs » employé par Jean-Pierre Fabre, le Chef de l’ANC (opposition) pour qualifier les modifications constitutionnelles adoptées par les députés togolais le 8 mai dernier. Jean-Pierre Fabre, qui s’exprimait dimanche 12 mai lors d’un meeting de son parti à Tsévié (35 Km de Lomé) a laissé entendre que « les députés se sont comportés comme un groupement de malfaiteurs ». Pour Gerry Taama, c’est « regrettable » cette réaction du leader politique qui oublie que ce « sont les malfaiteurs qui ont mis en place une CENI qui organisera une élection à laquelle son parti prendra part ».
« Je ne me permettrai jamais de traiter les députés de mon pays de malfaiteurs », a martelé le président du NET sur radio zéphyr ce lundi. Raison pour laquelle, l’ officier de l’armée togolaise demande à l’ex-chef de fil de l’opposition du « respect pour les députés ».
Il estime qu’ils ont fait de leur « mieux » pour réaliser ces réformes constitutionnelles qu’eux, dans leur temps n’ont pas pu faire à cause des « calculs politiciens ».Selon Gerry Taama, les réformes opérées sont novatrices et c’est une mauvaise foi chez certains leaders politiques.
Rappelons que le 8 mai dernier, le parlement a adopté 29 modifications constitutionnelles dont la limitation du mandat présidentiel à deux une fois renouvelable et deux tours pour la présidentielle. Mais pour Fabre, « les députés ont aussi commis une forfaiture en sortant du droit d’amendement de 3 articles de la constitution, pour opérer une révision constitutionnelle de 29 articles ».