
(24hinfo)- En cavale à Accra depuis l’an dernier, le leader de Parti national panafricain (PNP) s’est une nouvelle fois adressé à ses militants dans un audio abondamment relayé sur les réseaux sociaux. Il a salué le courage des Togolais et les a exhortés « à ne pas baisser la garde, mais plutôt à finir la lutte qu’ils ont entamée le 19 août 2017 ».
La lutte que mène le peuple togolais, souligne le fils de Kparatao participe à la construction de l’opinion publique, sous régionale et continentale.
« L’intervention de la CEDEAO dans la crise togolaise est lourde et chargée de leçons pour tout acteur politique africain et pour tout observateur de la politique africaine. A cet effet, restons factuels. L’organisation sous régionale a joué sa partition dans la situation que connaît le Togo et que c’est le pouvoir de Lomé qui n’a pas respecté les recommandations édictées par la CEDEAO », a-t-il dit depuis son lieu de refuge.
Pour ce « panafricaniste », les législatives du 20 décembre 2018 ont été une « honte » pour ceux qui l’ont organisé. De fait l’Assemblée issue de ces élections est aussi « illégitime ».
« L’Afrique a vécu ce 20 décembre 2018, le boycotte le plus écrasant de son histoire politique contemporaine avec un taux de participation rasant le plancher », argumente-t-il.
« Notre option pour le pacifisme est définitive. Nous n’avons pas de plan B pour la simple raison que nous n’avons pas besoin de plan B. L’évaluation et le bilan de la feuille de route de la CEDEAO révèlent que la crise togolaise reste intacte. Dès lors, nous serons bien obligés de dérouler la déclaration de Tchamba jusqu’à son extrémité. Sur ce, la lutte continue », ajoute l’opposant Atchadam.
De ce fait, il a appelé à une grande mobilisation générale le 12 janvier prochain, date à laquelle la C14 projette sa toute première manifestation de l’année sur l’ensemble du territoire togolais pour exiger l’annulation des législatives.
« La mobilisation doit être au cœur de tous les débats. Nous sommes arrivés au point où la valeur d’un patriote togolais, la valeur d’un parti politique de l’opposition, la valeur d’une organisation de la société civile ne se mesure que par sa capacité de mobilisation », a lancé Tikpi Atchadam depuis sa cachette.