Pas de congrès samedi 27 mai 2023 au Muget de Lomé. Telle est la position du camp d’Awuku Anador, 1er vice-président du bureau de transition, qui s’oppose au congrès convoqué par le président de la transition, Yendouban Konlani.
Face à la presse jeudi 25 mai à Lomé, le premier groupe appelle au respect des conclusions du congrès avorté du 30 avril qui visent à ramener le calme au sein du parti, à rétablir l’entente entre les responsables avant de procéder à la convocation d’un congrès extraordinaire.
« Quelle n’a pas été la surprise de plusieurs membres du bureau de la transition lorsque le président Konlani lui-même, qui a signé et fait transmettre les actes de la transition, prend seul et sans réunir le bureau national de la transition, deux correspondances, l’une au ministre en charge de l’Administration territoriale et l’autre, aux militants à travers les réseaux sociaux, portant une mention anachronique de « reprise du congrès qui a été clôturé », soutient la déclaration liminaire.
Dans la foulée, le camp de Anador affirme avoir saisi par courrier en date du 24 mai 2023, le ministre de l’Administration pour lui faire part de la décision prise au congrès, à savoir opter pour une transition.
« On est allé au congrès uni, on en est ressorti divisé. Étant déjà divisé, comment est-ce qu’on peut nous demander encore d’aller à un autre congrès, pour quel résultat ? C’est pour cette raison que nous avons décidé de mettre en place une transition pour régler les problèmes internes avant qu’on organise un un congrès extraordinaire », insiste-t-il à qui veut l’entendre.
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Pour l’heure, le camp de Konlani, accusé n’a pas encore réagi.
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