
Pour espérer travailler avec la Dynamique Monseigneur Kpodzro (DMK), Jean-Pierre Fabre et son parti, l’Alliance nationale pour le changement (ANC) attendent de Monseigneur Kpodzro et de la coordinatrice du regroupement, Brigitte Kafui Adjamagbo-Johnson des « excuses publiques ». L’ex-chef de fil de l’opposition pointe les calomnies et insultes dont ils ont fait l’objet.
« Il faut que celui qui a offensé présente des excuses, demande pardon, reconnaisse ses fautes. Même avec Dieu c’est comme ça. Tu reconnais tes fautes, tu demandes pardon. Ça s’appelle la repentance. Il faut que les gens qui ont menti pour servir une stratégie sordide, il ne faut pas qu’il se taise », a répondu Jean-Pierre Fabre lundi 2 août lors d’une conférence de presse à une question sur la saisie d’une main-tendue de la DMK à l’ANC.
« Mme Adjamagbo n’a pas peur de dire que Jean-Pierre a négocié le poste de maire, enchaîne le chef de l’ANC qui assure attendre des excuses de l’opposante pour avoir inventé ça. C’est trop facile parce que des gens ont cru à ça », a poursuivi le président de l’ANC qui, visiblement dit ne voir aucune main tendue.
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« Pour prendre une main, il faut qu’elle soit justement tendue. Alors, je ne vois pas de main tendue. Je ne vois pas de main tendue, je dis. Je vois au contraire une intention de la diffamation, de la calomnie… », affirme Fabre, qui cite les déclarations intempestives de Mgr Kpodzro à Bruxelles lors d’une manifestation de mai dernier.
« Mgr Kpodzro va à Bruxelles pratiquement un an après m’avoir insulté à l’église pour encore parler de Jean-Pierre Fabre », dénonce Fabre affirmant que cette main tendue de la DMK relève de la diversion si non « pourquoi la prophétie ne s’est pas réalisée? », s’interroge l’opposant.
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