Le nouveau round du cadre permanent de concertation (CPC) prévu mardi 15 mars 2022 à Lomé ne verra pas la participation des partis membres de la Dynamique Monseigneur Kpodzro (DMK) invités par le gouvernement. A travers un communiqué, le regroupement qui continue de réclamer la « victoire » de son candidat à la présidentielle de février 2020 appelle le ministre de l’administration territoriale à satisfaire les préalables posées.
« La DMK s’étonne de cette insistance à la voir participer au CPC, alors qu’aucune disposition n’est prise à ce jour pour considérer les préoccupations justifiant son refus de s’associer à ce dialogue tel qu’il est conçu », expliquent les responsables des partis invités.
En effet, la DMK conditionne toute participation au nouveau CPC initié par le gouvernement à la satisfaction de ses demandes. Celles-ci concernent entre autres, le retour des exilés politiques, notamment de Mgr Kpodzro, d’Agbéyomé Kodjo, de Tikpi Atchadam, d’Olivier Amah et de François Boko. La liste est élargie à leur militant activiste Jean Paul Omolou, à l’opposant Djimon Ore, puis des militants du Parti national panafricain (PNP) et bien d’autres personnes.
Pour ce cadre de dialogue, le ministre a invité 4 partis membres de la Dynamique Mgr Kpodzro (DMK) à savoir la CDPA, les DSA, le MPDD et le Nid qui ont décidé de ne pas répondre à l’invitation ministérielle.
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Le CPC créé par arrêté du ministre de l’administration territoriale le 18 janvier 2022 connaît des questions sociopolitiques et culturelles, sanitaires et environnementales, sécuritaires, économiques et fera ensuite le suivi de la mise en œuvre des propositions issues de la concertation nationale entre acteurs politiques (CNAP) tenue du 19 janvier au 13 juillet 2021. Il est composé d’un membre désigné par parti politique ayant participé à l’une des 3 dernières élections organisées dans le pays, de deux membres au maximum représentant l’ensemble des députés à l’Assemblée nationale, du ministre de l’Administration territoriale, rapporteur du CPC.