Politique

Togo : l’Assemblée nationale effectue sa rentrée à Kara

Chantal Yawa Djigbodi Tsègan, présidente de l’Assemblée nationale du Togo, a procédé  mardi 1er mars 2022  à Kara (située à 420 km au nord de Lomé)  à l’ouverture solennelle de la première session ordinaire. A l’ordre du jour  des quatre mois de travaux, se trouve déjà une quinzaine de textes de loi.

C’est une deuxième délocalisation de l’ouverture  de la session ordinaire pour la présente législature. Signe de proximité avec la population qu’elle représente, elle a été inaugurée en présence du Premier ministre, Victoire Dogbé, des membres du gouvernement, des anciens présidents de l’Assemblée nationale, anciens premiers ministres, des présidents des institutions de la République notamment.

Pour cette session, quatre projets de loi ont été déposés sur le bureau de l’Assemblée nationale, lesquels s’ajoutent à douze autre projets de loi en étude dans les commissions.

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« Cette délocalisation s’inscrit dans la nouvelle dynamique prônée par le Président de la République, Son Excellence, Monsieur Faure Essozimna Gnassingbé et qui vise à faire en sorte, que chaque localité du territoire national se sente pris en compte par les actions des pouvoirs publics. Elle permettra non seulement de renforcer l’ancrage et le rayonnement de l’Assemblée nationale dans le paysage institutionnel mais également de consolider le pacte social qui lie le député au citoyen », a déclaré la présidente  Tsègan devant les élus et les invités.

Elle a poursuivi ses propos en rappelant le devoir  qui incombe aux députés, celui de  s’impliquer dans les initiatives de recherche de solutions innovantes, pérennes et bénéfiques à tous.

« C’est pourquoi l’Assemblée nationale s’efforcera de maintenir sa participation à la réflexion collective en accordant une plus grande importance à toutes les couches et problématiques de nos sociétés, tout en demeurant efficace dans la dynamique de prospection et de proposition en lien avec les prérogatives constitutionnelles qui lui sont dévolues », a-t-elle indiqué. Et d’ajouter qu’avec les autres pouvoirs publics et les institutions de la République, le législatif  œuvrera « pour le renforcement de la démocratie, l’accélération du progrès partagé et la consolidation de la paix ».

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