Santé

Chimio prévention du paludisme saisonnier : A Lomé, experts, spécialistes, décideurs, donateurs et  partenaires à l’heure du bilan 

Lomé, la capitale togolaise accueille du 25 au 28 février 2025, la huitième réunion de l’Alliance chimio prévention du paludisme saisonnier. Organisé par le Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP), en collaboration avec plusieurs partenaires, le  rendez-vous  permettra aux participants venus d’Afrique subsaharienne et du reste du monde, de faire le bilan de la lutte et de définir de nouvelles stratégies  de coopération  en vue de l’accélération de l’élimination du paludisme d’ici 2030.

Problème de santé publique , le paludisme demeure aussi pour la région subsaharienne, un défi majeur.  En 2023, selon les données de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), environ 94 % des cas de paludisme et 95 % des décès dus à la maladie ont été enregistrés  dans la région. Parmi les décès se trouvent  76% des enfants de moins de cinq ans. Face  aux lourdes conséquences subies par les populations en dépit de la distribution de moustiquaires imprégnées d’insecticide, le traitement préventif intermittent chez la femme enceinte et le nourrisson,   ou encore la vaccination, la lutte mérite d’être musclée  avec  le recours systématique  à la Chimio prévention du Paludisme Saisonnier.

Lomé, la capitale togolaise accueille du 25 au 27 février 2025, à a huitième réunion de l'Alliance Chimio prévention du Paludisme Saisonnier. Organisée par le Programme national du Lutte contre le Paludisme (PNLP), en collaboration avec plusieurs partenaires, le  rendez-vous  permettra aux participants venus d’Afrique subsaharienne et du reste du monde, de faire le bilan de la lutte et de définir de nouvelles stratégies de traitement.

Pour le représentant de l’OMS au Togo  par intérim, Dr Diallo Amadou Bailo, la CPS qui consiste en l’administration intermittente d’un traitement antipaludique curatif aux enfants exposés à un risque élevé de paludisme grave dans les zones de transmission saisonnière, a été recommandée par l’Organisation mondiale en  2012. «Cette approche s’est révélée efficace et rentable », a-t-il déclaré à l’ouverture.

Parlant du Togo dans son mot d’ouverture, Dr Kokou Wotobe, secrétaire général du ministère de la santé et de l’hygiène publique a rappelé les efforts du pays qui a fait de la lutte contre le  paludisme une priorité.

«Notre pays est engagé pour soutenir toutes les initiatives visant à améliorer la santé de nos populations. Renforçons le partenariat et posons des bases solides afin qu’un jour, nous puissions parvenir à éliminer de façon durable le paludisme», a conclu le représentant du ministre de la santé.

Quant à la Chimio prévention du Paludisme saisonnier, dr Payakissim Somiabalo Atekpé, Coordonnateur national du PNLP a rappelé l’introduction au Togo depuis 2013. Démarrée avec la région des savanes au nord du pays, elle est déployée aujourd’hui dans 23 districts avec comme résultat : la réduction de 4% de la morbidité.

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