
Sage-femme d’Etat, Atcha Chaffatou a reçu une affectation de la direction régionale de la santé des plateaux depuis le 25 janvier 2023 pour le CHR Atakpamé après cinq ans de service. Seulement qu’elle refuse sa mutation, tout en choisissant la voie de la défiance avec des menaces et des manipulations de ses collègues au nom de la solidarité syndicale.
Puissante et autoritaire. C’est en ces termes que la sage femme Atcha Chaffatou est peinte de part ses agissements contraires aux valeurs cardinales dans l’administration publique. En poste depuis cinq ans, elle a été mutée le 25 janvier 2023 pour le centre hospitalier régional d’Atakpamé dans l’Ogou.Une norme habituelle dans la fonction publique quelle qu’en soit le titre ou la position de l’agent.
Seulement qu’elle refuse de se soumettre à la décision de sa hiérarchie y compris au directeur préfectoral qu’elle menace au quotidien. Et, bientôt deux mois après son affectation, elle s’accroche à son poste, obligeant sa remplaçante à rebrousser chemin après des menaces proférées contre cette dernière.
Pour les nouvelles recrues sages femmes affectées au CHP, c’est aussi du calvaire comme pour les usagers. Selon les informations, en son absence de l’hôpital, aucun agent de santé ou autre sage femme ne pourrait soigner sans son autorisation quelle que soit la situation d’urgence. Et, pour les usagers, c’est les cris, le mauvais accueil et des traitements inappropriés qu’elle leur réserve.
Sur ce dernier cas, la mairie du Moyen-mono s’est saisie du dossier et a tenu une réunion extraordinaire avec les élus municipaux et des femmes leaders. Que du nenni. C’est toujours le statu quo.
Et, c’est sur décision de la tutelle qu’elle a été mutée au CHR Atakpamé, le plus grand établissement public de la région des plateaux en vue de continuer son travail. Et, depuis lors, confirme une source au sein du ministère de la santé, Atcha Chaffatou se livre à toute sorte de bataille pour s’accrocher à son poste, comme un bien personnel avançant attendre qui va la dégager ou encore qu’une syndicaliste ne quitte pas son poste pendant son mandat, alors qu’aucune disposition du genre ne figure dans le code du travail.
« Le Synphot a même saisi le ministère sur son cas estimant qu’elle ne peut pas quitter son poste en qualité de syndicaliste », confie une source.
C’est dans cette situation tendue qu’elle a poussé ses collègues à « organiser un mouvement » le mardi 21 mars pour dénoncer son affectation qui fera le 25 mars prochain deux mois.
Sur qui compte Atcha Chaffatou? De quoi a-t-il peur en voulant rester à son poste? Le ministre Moustafa Mijiyawa cédera-t-il aux désidératas de cette dernière pendant que sa remplaçante est en attente de rejoindre le CHP?
Nous y reviendrons.
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