
Les employés du Groupe Togocom achèvent jeudi 1er décembre 2022, une grève de 48 heures pour exiger de meilleures conditions de travail auxquelles la direction générale a accédé lors des discussions. Pendant la cessation du travail, des agents ont été réquisitionnés par le gouvernement pour assurer un service minimum.
Dans un communiqué publié mardi 29 novembre 2022, le ministre du dialogue social, Gilbert Bawara et son collègue de l’économie numérique, Cina Lawson ont indiqué que la direction générale de Togocom a fait preuve d’ouverture et a accédé à certains points de la plateforme revendicative des quatre syndicats qui ont appelé à la grève.
Les points qui ont reçu l’adhésion du groupe sont l’amélioration de la grille ou de la valeur indiciaire des agents du groupe précédemment issus de Togo Télécom afin de réduire significativement l’écart entre les deux valeurs indiciaires et par voie de conséquence, les anciennes grilles de rémunérations de Togo Cellulaire et de Togo Télécom, l’harmonisation des indemnités, primes et avantages sociaux entre Togo Cellulaire et de Togo Télécom sur les montants les plus élevés indépendamment de leur ancien statut respectif, une mesure incitative sous la forme d’une indemnité d’un montant appréciable en faveur des travailleurs de Togo Cellulaire.
De même, la direction générale s’est aussi engagée à vite formaliser la convention collective.
Malheureusement, les syndicats ont refusé cette main tendue et ont lancé la grève. De ce fait, préviennent les deux ministres, « quelle qu’en soit la durée, la cessation du travail au cours d’une journée, est considérée comme un jour entier de grève ».
« Toute grève entraîne une réduction ou une privation du salaire et des accessoires pour toute la durée de la grève, à l’exception des allocations familiales, sans préjudice des sanctions disciplinaires ou des poursuites judiciaires pour les fautes personnelles commises à l’occasion de l’exercice du droit de grève », indique le communiqué.
Pour le service minimum, des agents ont été réquisitionnés pour poursuivre le travail.
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