
A l’initiative du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD-Togo), s’est tenu mercredi 27 décembre 2023 à Lomé, un atelier d’échange sur la promotion des valeurs de paix et cohésion sociale, de messages alternatifs aux discours de haine. Le même exercice s’est tenu à Dapaong.
La rencontre a réuni des représentants des ministères, des Ong, du Haut-commissariat à la réconciliation et au renforcement de l’unité nationale (HCRRUN), associations de femmes et de jeunes, mairies ainsi que des professionnels de médias. Objectif : faire l’état des lieux de la problématique de la désinformation, la mésinformation, des récits haineux et proposer des initiatives et des messages de cohésion sociale pour la consolidation des acquis dans la prévention et la lutte contre l’extrémisme violent.
L’activité s’inscrit dans le cadre du Projet régional Atlantic Corridor 2023-2025 qui vise à fournir un soutien au renforcement des « infrastructures pour la paix » à savoir les mécanismes d’alerte précoce et de réponse rapide au niveau local et la résilience socio-économique des jeunes et des femmes à risque et d’autres populations vulnérables.
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« Le Togo fait partie des pays du Golfe de Guinée où pendant longtemps on a vécu dans la paix. Mais depuis un certain temps, cette paix est menacée. Le principal élément que tout le monde retient c’est l’extrémisme violent qui se dresse et les facteurs sont, les discours de haine qui circulent dans les communautés, la mésinformation et la désinformation », a indiqué Barthelemy Atti, consultant en facilitation d’ateliers à enjeux, recruté par le PNUD sur le projet.
Selon Houmey Épiphanie, Team leader de l’unité gouvernance/PNUD-Togo, ces problématiques constituent des lits pour l’extrémisme violent ce qui conduit au terrorisme et il est important d’agir très vite. « Ces initiatives créer doivent être concrétiser pour espérer un changement. Elles sont difficiles mais pas impossibles à concrétiser », a-t-elle indiqué.
Les participants à l’issue des travaux ont formulé des recommandations dans un rapport de diagnostic sur les problématiques et proposé de nouvelles initiatives innovantes avec des messages de cohésion sociale validés par les acteurs pour la consolidation des acquis dans la prévention et la lutte contre l’extrémisme violent.