L’exercice maritime, «Obangame Express 2019» démarré le 15 mars dans les eaux Togolaises a pris fin jeudi.
Pendant six jours, différentes thématiques liées à l’Action de l’Etat en Mer (AEM) ont permis aux acteurs maritimes togolais de renforcer et d’évaluer les capacités des administrations à intervenir efficacement contre les menaces maritimes afin de promouvoir le développement de l’économie bleue.
Organisé avec l’appui des Etats-Unis d’Amérique à travers leur Centre de Commandement pour l’Afrique (AFRICOM), «Obangame Express 2019» a porté successivement sur la recherche et le sauvetage (DAR), le trafic de drogue, la pêche illicite non déclarée et non réglementée, la piraterie, le trafic d’armes, le trafic d’êtres humains et la pollution maritime. Il a permis surtout une réelle interopérabilité entre les marines et les structures de coordination sous-régionale et régionale, une coordination inter-administrations au niveau du Togo, dans la gestion de crises, assurée par le Préfet maritime. L’enjeu étant d’ouiller les acteurs pour faire face à d’éventuelles crises en mer et à se familiariser avec la composition.
Dans son mot de clôture de l’exercice, à l’issue du débriefing, le Préfet maritime, le Capitaine de Vaisseau Neyo Takougnadi a félicité tous les acteurs pour leur disponibilité et leur engagement pendant les opérations ainsi que la pertinence des réflexions pour mener des scenarii
Il a rendu hommage au chef de l’Etat pour « sa vision qui a permis d’asseoir aujourd’hui cette meilleure gouvernance du secteur maritime en équipant les administrations des moyens adéquats : patrouilleurs et vedettes. Aujourd’hui, les espaces sous juridiction togolaise sont bien sécurisés, donnant confiance aux opérateurs économiques ».
Le Capitaine de Vaisseau Takougnadi a relevé que c’est grâce à la coordination de l’Action de l’Etat en Mer assurée par le Préfet maritime qu’il existe une mutualisation des moyens et une cohérence dans la gestion d’une crise.
Avec Togo Presse
