(24hinfo)-En 2017, les Togolais ont consommé 2. 029 000 tonnes d’équivalent pétrole, une consommation dominée par la biomasse (75,5%) suivis des produits pétroliers (18,9%) et de l’électricité (5,6%). Tel est le bilan énergétique publié
mercredi 31 octobre à Lomé par la coordination locale du système d’information énergétique (SIE-Togo).
La consommation par tête d’habitant est estimée à 0,9% et l’analyse sur la période 2000-2017, montre la consommation ascendante de l’ordre de 86% et le taux d’accès de 40 % en 2017.
Ce bilan publié est le résultat des données collectées auprès des fournisseurs d’énergie au Togo.
« Nous présentons ces résultats aujourd’hui aux acteurs de l’énergie pour recueillir les impressions, les analyses afin d’améliorer le document. L’élaboration d’un tel bilan permettra aux autorités de réorienter les politiques en énergie dans le pays vers plus d’efficacité énergétique, d’autant plus qu’au regard du bilan, il y a une forte consommation en biomasse », a expliqué le coordonnateur du SIE-Togo.
Ce bilan permettra en outre au pays d’alimenter sa page sur le SIE-Uemoa, une plateforme mise à la disposition de tous les Etats par la commission de l’organisation communautaire.
‘Qui dit développement énergétique, dit maitrise des ressources énergétique, maîtrise de l’information énergétique, il faut avoir l’information pour pouvoir faire des statistiques sur le moyen, le court et le long terme. Le SIE-UEMOA permet d’avoir une base de données au sein des huit pays sur toutes les formes de source d’énergie et qui permettent aux différents acteurs du système de planifier leur besoin en matière d’énergie’, indique l’expert de l’UEMOA.
Au moment que le pays s’apprête à construire une nouvelle centrale thermique de 65 MW, ces données fiables permettront aux gouvernants de faire une bonne planification en matière d’énergie au Togo.
Pour rappel, l’énergie de la biomasse, ou bioénergie, est l’énergie qui est extraite des matières organiques non fossiles comme le bois, la paille, les huiles et les déchets végétaux de la foresterie, de l’agriculture et de l’industrie, de même que les ordures ménagères.
Les risques pour la santé dépendent de plusieurs facteurs :la quantité de polluants émis par l’usine, la hauteur de la cheminée (plus la cheminée est haute et permet de disperser plus largement la pollution, plus nombreuses sont les personnes affectées par les polluants mais moins les polluants sont concentrés), la topographie locale (qui conditionne la rapidité et l’étendue de la dispersion des polluants), les conditions atmosphériques, et le niveau de pollution auquel la population est déjà exposée sans la centrale de biomasse combustible. Les risques pour la santé augmenteront toujours avec le niveau de pollution.
L’impact sur la santé d’une centrale de biomasse combustible sera donc particulièrement important aux endroits où existe déjà un niveau élevé de pollution (comme c’est régulièrement le cas en Avesnois), et aux endroits où la pollution ne peut pas être facilement dispersée (par exemple si elle est située près de reliefs qui entravent les mouvements de l’air).