
Lomé a accueilli les 24, 25 et 26 mai 2023 une réunion de coordination et de partage des fréquences radioélectriques dans les zones frontalières entre le Ghana et le Togo. Une occasion qui a permis aux régulateurs et aux opérateurs de s’accorder à mettre fin au roaming accidentel.
Au cours des assises de trois jours au siège de l’autorité de régulation du Togo, ARCEP, les acteurs ont largement débattu de la problématique du roaming accidentel qui prend de l’ampleur et devient un phénomène récurrent au niveau des zones frontalières entre ces deux pays.
« Ce qui engendre des surcoûts de communication pour les populations concernées et, occasionne au niveau de l’utilisateur, une mauvaise qualité d’expérience vis-à-vis de l’opérateur », a déclaré Kossivi Dokoue de l’ARCEP lors de la cérémonie d’ouverture.
« Cette réunion de coordination, s’inscrit au cœur des missions conférées aux deux administrations que sont l’ARCEP et la NCA, relative à la gestion des fréquences dans le domaine des communications électroniques afin que les populations puissent accéder facilement aux services pour leurs besoins de communication », a indiqué le 24 mai, le représentant du Directeur Général de la NCA, Kofi Datsa.
Lors de la clôture, le directeur général de l’ARCEP-Togo, Michel Galley a rassuré son homologue du Ghana de l’engagement de son institution à mettre les moyens nécessaires en œuvre pour que les opérateurs togolais respectent les paramètres fixés dans l’accord de coordination. « Nous devons nous assurer d’offrir aux utilisateurs, les meilleurs services et pour cela, nous devons œuvrer à limiter les interférences entre les utilisateurs de fréquences radioélectriques aux frontières », a-t-il déclaré.
Lire aussi-Télécoms : bientôt la gratuité du roaming entre le Togo et le Gabon
Lire aussi-A Lomé, le Togo et le Ghana évaluent le partage des fréquences radioélectriques aux frontières