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« La consolidation des acquis nécessite la préservation d’un climat social stable et apaisé », Alassane Ouattara

La 21ème session ordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’UEMOA s’est tenue  ce vendredi 12 juillet à Abidjan en République de Côte d’Ivoire.

La cérémonie solennelle a été présidée par Alassane Ouattara,  Président de la République de Côte d’Ivoire, Président en exercice de la Conférence, en présence des Chefs d’Etat du Bénin, du Burkina Faso, du Mali, du Niger, du Sénégal, du Togo et du Premier Ministre de Guinée Bissau.

Prenant la parole en premier, le président du Conseil des Ministres statutaire de l’Union, M. Romuald WADAGNI, Ministre de l’Economie et des Finances du Bénin a situé le contexte de cette 21ème conférence qui s’ouvre au lendemain de la commémoration du 25ème anniversaire de l’UEMOA. Il a, à cet effet, salué « la vision éclairée des Pères Fondateurs de notre Union qui ont convenu de bâtir un espace de prospérité et de progrès, sur le fondement de la solidarité entre nos peuples et de la complémentarité».

Faisant ensuite le bilan des performances économiques de l’Union, le Président du Conseil des Ministres a relevé que l’activité économique est demeurée dynamique en 2018, affichant la barre de 6,6% en 2018. Cette performance, a-t-il souligné, est imputable au renforcement de la production agricole et à la bonne tenue des activités dans tous les secteurs. Le Ministre WADAGNI a toutefois indiqué que le défi majeur de l’Union reste la convergence des économies au regard du respect des critères retenus dans le cadre du mécanisme de surveillance multilatérale.

Prononçant l’allocution d’ouverture de cette 21è session, le Président Alassane OUATTARA, Président en exercice de la Conférence, s’est félicité des avancées significatives enregistrées, notamment dans le domaine de la gestion macroéconomique, de la convergence économique, de l’approfondissement du marché commun, du renforcement des infrastructures et de la mise en œuvre des politiques sectorielles.

Il a ensuite souligné que la consolidation de ces acquis nécessite la préservation d’un climat social stable et apaisé ainsi que l’amélioration de la situation sécuritaire. Ce qui permettrait aux Etats membres de franchir, dans un proche avenir, des étapes décisives sur le chemin de l’émergence économique.

Outre l’examen des dossiers spécifiques à eux soumis, les Chefs d’Etat et de Gouvernement, au cours de leur huis clos, ont pris un Acte additionnel fixant le taux du Prélèvement Communautaire de Solidarité (PCS), la principale source de financement de l’Union.

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En rappel, lors de la 20ème session de la Conférence, tenue en juillet 2018 à Lomé, les Chefs d’Etat et de Gouvernement, avaient décidé du maintien du taux du PCS à 0.8% tout en instruisant le Conseil des ministres de lui soumettre à sa prochaine session les perspectives de son évolution.

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