(24hinfo)-« En ce jour, je rends hommage aux femmes et aux hommes qui, chaque jour, font leur travail de journaliste malgré les intimidations et les menaces. Leur œuvre – et celle de leurs collègues qui ont perdu la vie – nous rappelle que la vérité ne meurt jamais et que nous ne devons pas non plus laisser mourir notre ferme attachement au droit fondamental qu’est la liberté d’expression. », a déclaré António Guterres, Secrétaire général des Nations Unies à l’occasion de la journée internationale de la fin de l’impunité pour les crimes
commis contre des journalistes célébrée tous les 2 novembre.
Quand un ou une journaliste est pris pour cible, c’est la société tout entière qui en paie le prix — Message d'@antonioguterres pour la Journée internationale de la fin de l'impunité pour les crimes commis contre des journalistes 👉 https://t.co/poKkDexY0e #TruthNeverDies pic.twitter.com/HkRGdwNW0y
— Nations Unies (ONU) (@ONU_fr) November 2, 2018
En effet, au cours des douze dernières années, plus de 1000 journalistes ont été tués pour avoir voulu couvrir des évènements et informer le public. Dans neuf cas sur dix, les meurtriers restent impunis. L’impunité entraîne un plus grand nombre d’assassinats et représente souvent un facteur d’aggravation de conflit et d’effondrement des systèmes de droit et de justice. L’UNESCO s’inquiète que l’impunité cause des dommages aux sociétés entières en dissimulant de graves violations des droits de l’homme, de la corruption et de la criminalité.
En décembre 2013, lors de sa 68e session, l’Assemblée générale des Nations Unies a adopté la résolution 68/163qui a proclamé le 2 novembre Journée internationale de la fin de l’impunité pour les crimes commis contre des journalistes. Cette résolution a exhorté les États Membres à prendre des mesures précises pour combattre la culture actuelle d’impunité. La date a été choisie en mémoire de l’assassinat de deux journalistes français au Mali le 2 novembre 2013.
Cette résolution historique condamne toutes les attaques et violences perpétrées contre des journalistes et des travailleurs des médias. Elle exhorte également les États Membres à faire tout leur possible pour prévenir cette violence, en faire rendre compte, traduire en justice les auteurs des crimes commis contre des journalistes et des travailleurs des médias, et veiller à ce que les victimes disposent de recours appropriés. Elle demande en outre aux États de promouvoir un environnement sûr et propice dans lequel les journalistes puissent effectuer leur travail de manière indépendante et sans ingérence indue.